Simon Pitaqaj croise le texte de Dostoïevski avec des extraits de L’Idiot des Frères Karamazov et du Dictateur de Charlie Chaplin. Il dresse le portrait fantasmagorique d’un individu lassé par la condition humaine, mais qui porte en lui l’espoir et le désir de vérité. Un rôle à la mesure du comédien Denis Lavant.

Démocratie(s) réunit poèmes, courtes pièces et sketches de Harold Pinter. Ces différentes narrations apportent autant de points de vue sur les démocraties bafouées. L’humour jubilatoire de l’auteur opère la distance nécessaire à l’appréhension d’un système politique belliciste de plus en plus corrompu.

Le premier est un intellectuel qui a fui un pays sclérosé par la pensée unique. L’autre est un paysan rongé par la misère à la recherche d’un « el dorado » improbable. Ils évoluent dans une cave, espace qu’ils définissent comme l’estomac d’une créature qui les digère lentement. Est-ce l’image de l’Europe ou bien celle de leur propre désespoir ?