Sur la scène de Daddy, la vie réelle s’efface au profit d’une réalité numérique où tout s’achète et se monnaie. Marion Siéfert aime trouver le théâtre là où on ne le voit pas forcément : pour raconter nos existences de plus en plus virtuelles, elle fait confiance à la scène et crée un monde vertigineux, dans lequel il est difficile de distinguer ce qui est réel de ce qui ne l’est pas.

Sur la scène de Daddy, la vie réelle s’efface au profit d’une réalité numérique où tout s’achète et se monnaie. Marion Siéfert aime trouver le théâtre là où on ne le voit pas forcément : pour raconter nos existences de plus en plus virtuelles, elle fait confiance à la scène et crée un monde vertigineux, dans lequel il est difficile de distinguer ce qui est réel de ce qui ne l’est pas.

Des adultes transformés en poupées auxquelles des adolescents vouent un culte étrange, comme si ces artefacts devaient vieillir à leur place. Tel est l’univers fantasque et quelque peu chaviré dans lequel se déroule cette pièce de Charly Breton. Un monde courant à sa perte, obnubilé par la consommation et le plaisir instantané. À partir de 15 ans.

Katia Ferreira propose une adaptation théâtrale de Virgin Suicides de Jeffrey Eugenides. Comme dans le roman, elle choisit de raconter cette histoire du point de vue des garçons, qui recomposent le souvenir des filles Lisbon qu’ils ont aimées, et qui ne cessent de les hanter.

Guillaume Vincent signe le texte de cette adaptation très personnelle des célèbres contes, un dédale entretissant la cruauté et la sensualité, l’ironie et la naïveté, l’occasion d’un libre voyage scénique entre Orient et Occident.

Un château perdu dans des marais, une guerre déclarée au milieu de fiançailles, des amoureux rêveurs et maladroits, tels sont les germes de ce conte cruel jusqu’au grotesque - première pièce de Maeterlinck - dans lequel se joue le combat inexorable de la Princesse Maleine face à l’amour...

Love me tender est un travail qui met l’acteur au centre. Six nouvelles de Carver sont ici adaptées par Guillaume Vincent pour huit comédiens interprétant chacun deux rôles, chacun devant s’accorder, comme en musique et malgré les désaccords de leurs personnages, à deux, à quatre, à huit.

Quatre metteurs en scène, onze acteurs. De jeunes comédiens, tous issus de l’École Nationale Supérieure d’Art Dramatique de Montpellier, ont trouvé auprès d’artistes des générations précédentes des ressources pour « aller de l’avant ». Réciproquement, ces derniers ont trouvé dans le travail avec la jeunesse de quoi renouveler leur art. En alternance.

D'un côté la vie, la figure tourmentée d'Hamlet, sa jeunesse écrasée par la demande meurtrière du père, les brutales prises de conscience qui s'en suivent. De l'autre, les personnages morts de la tragédie qui se retrouvent dans les limbes, qui revivent leurs existences gâchées. Ils réapprennent à se parler, à aimer, peut-être à se pardonner.

Comment traiter le texte au théâtre, le texte de théâtre ? Cette question qui s'ouvre sur un profond abîme de bien d'autres encore, à été le point de départ de notre recherche.