Représentations surtitrées en anglais tous les samedis.
Les Mille et Une Nuits : « un des plus beaux titres du monde », écrit Borges. Guillaume Vincent en résume ainsi le contenu : « un roi est trahi par son épouse, il la décapite ; dorénavant il épousera chaque jour une fille nouvelle qu’il déflorera et exécutera le matin même. Schéhérazade sauve sa tête en commençant une histoire qu’elle interrompt à l’approche du jour. Le roi lui laisse la vie sauve, il veut connaître la suite, ainsi les récits s’enchaînent sans interruption durant mille et une nuits ».
Les Mille et Une Nuits sont donc une œuvre sur le fil. Fil d’un récit dont chaque épisode est une perle – et il y en a plusieurs centaines, allant du merveilleux au scabreux, du franchement glauque au quasi-vaudeville. Fil du rasoir, car le plaisir du conte est ici nécessité vitale : que Schéhérazade cesse de plaire, et sa voix se taira à jamais. Fil d’un labyrinthe, épousant les méandres inextricables du désir et de la mort. Tel que le rêve Guillaume Vincent, qui signe le texte de cette adaptation très personnelle, ce dédale entretissant la cruauté et la sensualité, l’ironie et la naïveté, s’inscrit dans la lignée de son précédent spectacle, Songes et Métamorphoses d’après Shakespeare et Ovide. Il est l’occasion d’un libre voyage scénique entre Orient et Occident, sans autre but que de se perdre entre les « univers réels et fantasmés », à la recherche d’un autre monde où la paix serait enfin retrouvée. Les Mille et Une Nuits, conclut le metteur en scène, « ou comment le pouvoir de la fiction est capable d’arrêter la barbarie ».
Très librement inspirée des Mille et Une Nuits. Par la Cie MidiMinuit.
« Guillaume Vincent confronte avec subtilité et humour le rêve d'Orient d'hier (...) aux fantasmes d'aujourd'hui. » Télérama TT
« Quelle belle idée de retourner voir du côté des Mille et Une Nuits, en nos temps troublés où les relations entre l’Orient et l’Occident semblent vrillées. Les contes qui composent ce recueil, magique entre tous, sont au cœur de la vision d’un Orient compliqué et folklorique, telle que l’Occident l’a construite. Au théâtre de l’Odéon, à Paris, c’est à un séduisant voyage qu’invite Guillaume Vincent à partir de ce matériau complexe et fuyant comme un tapis volant. » Le Monde
« Guillaume Vincent livre une adaptation poétique des « Mille et Une Nuits », mêlant habilement les esthétiques et les époques. » Philippe Chevilley, Les Echos
peut être est ce le projet lui-même qui est discutable ;peut on faire du théâtre avec tout ; le résultat fait un peu patronage, je suis parti moi aussi à l'entracte
"Les mille et une nuits" semblent un prétexte pour toutes sortes de divagations. Une mise en scène confuse, un texte truffé de jeux de mots faciles et inutiles. Comme beaucoup de spectateurs, je suis partie à l'entracte.
Un spectacle tonique mais un metteur en scène et des acteurs dont certains oublient que le texte doit pouvoir être entendu du public... Dommage car le texte est souvent très bon.
Spectacle enlevé et énergique sur une trame traditionnelle (et souvent méconnue, tant les 1001 nuits réservent de surprises!): après une première partie "fidèle" au cadre original, la seconde partie est ingénieusement dérivée, dans un Paris contemporain, à partir du ton et de l'atmosphère instaurés dans la première partie (qui était installée dans un Orient à mi-chemin des origines et du monde actuel). La truculence, qui peut surprendre, est fidèle à l'esprit des contes originaux. Décor original, musique pertinente, scénographie inventive. A découvrir.
Pour 6 Notes
peut être est ce le projet lui-même qui est discutable ;peut on faire du théâtre avec tout ; le résultat fait un peu patronage, je suis parti moi aussi à l'entracte
"Les mille et une nuits" semblent un prétexte pour toutes sortes de divagations. Une mise en scène confuse, un texte truffé de jeux de mots faciles et inutiles. Comme beaucoup de spectateurs, je suis partie à l'entracte.
Un spectacle tonique mais un metteur en scène et des acteurs dont certains oublient que le texte doit pouvoir être entendu du public... Dommage car le texte est souvent très bon.
Spectacle enlevé et énergique sur une trame traditionnelle (et souvent méconnue, tant les 1001 nuits réservent de surprises!): après une première partie "fidèle" au cadre original, la seconde partie est ingénieusement dérivée, dans un Paris contemporain, à partir du ton et de l'atmosphère instaurés dans la première partie (qui était installée dans un Orient à mi-chemin des origines et du monde actuel). La truculence, qui peut surprendre, est fidèle à l'esprit des contes originaux. Décor original, musique pertinente, scénographie inventive. A découvrir.
pitoyable c'est indigent et tellement loin du théatre et des textes, des acteurs amateurs? on se targue d'une proximité avec le public... quelle suffisance!
Nous n'avons pas aimé ce spectacle. Nous sommes partis à l'entracte.
Place de l'Odéon 75006 Paris