Après le succès d’Un Chapeau de paille d’Italie de Labiche, Alain Françon revient à Marivaux et son théâtre de stratagèmes. Une pièce romanesque où la quête de soi et la recherche de vérité bousculent sérieusement les ordres établis.
Quand Dorante voit Araminte pour la première fois, il se jure de tout mettre en œuvre pour conquérir la riche veuve. Afin de s’en rapprocher, il se fait embaucher comme intendant de sa maisonnée.
Problème : son désir se heurte aux ambitions matrimoniales de Madame Argante, mère d'Araminte, qui rêve de marier sa fille à un comte pour obtenir un titre de noblesse. Heureusement, il pourra compter sur l’aide de Dubois, son fidèle valet…
Pour Alain Françon cette pièce réaliste à la critique sociale directe est certainement la plus romanesque et la plus radicale de Marivaux. En décidant de marier, le jour même de leur rencontre, un homme sans richesse et une veuve sans condition, le dramaturge bouscule sérieusement l’ordre social.
Une quête désespérée d’amour et de vérité si singulière que ses pairs jugent alors la pièce immorale tandis que les pré-révolutionnaires en font une œuvre culte !
« Une partition vive et précise, remarquablement maîtrisée et interprétée, qui consacre le triomphe de l’amour autant que celui du théâtre. » La Terrasse
« Le metteur en scène fait entendre merveilleusement la langue du dramaturge, dans son spectacle servi par des comédiens excellents. » Le Monde
« La qualité essentielle du spectacle d'Alain Françon, où chaque geste des acteurs virtuoses fait sens, est la clarté qu'il apporte au texte, à sa langue. » Télérama, TTT
« Avec des allures de déesse, gainée dans une robe de soirée à la blancheur immaculée, Georgia Scalliet incarne avec brio cette égérie moderne, qui se révèle peu à peu sans esbroufe jusqu’à devenir une véritable icône de modernité. » Les Inrockuptibles
Une mise en scène et un jeu d'acteurs qui donnent au texte de Marivaux une modernité étonnante... un régal !
Très belle pièce classique animée par des artistes convaincants et un jeu moderne et épuré. Un très beau moment
Mise en scène élégante, mention spéciale à Giorgia Scarlet, très émouvante en Araminte, à Gilles Privat, qui est parfait en Dubois et, last but not least, à Dominique Valadié qui est terrible en Madame Argante. Le reste de la distribution est plus inégal, Pierre-François Garel en Dorante en particulier ne m’ont pas du tout touchée. Les riffs de guitare sont incongrus.
Beauté du texte, belle intrigue. Mise en scène creative, excellent jeu d’acteurs. La salle était conquise, et vibrait avec les acteurs sur ce texte. Encore une réussite du théâtre des Amandiers.
Superbe mise en scène, dépouillée et fluide, qui fait entendre les subtilités de la langue de Marivaux, par la bouche et jusque dans le corps des comédiens, tous excellents.
Comme trop souvent, malgré des théâtres à l’acoustique moyenne, certains acteurs/ actrices parlent comme à la maison… et on les entend mal ! Dommage donc de manquer la finesse du texte de Marivaux par trop nombreux moments…
Françon nous livre Marivaux, tout Marivaux, quasiment rien que Marivaux. Sa mise en scène met en valeur le texte mais aussi la performance de ses acteurs. Il place le tout dans un décor un peu trop conventionnel pour être remarquable mais assez astucieux pour permettre cachoteries et dissimulations. Guère de surprise dans cette mise en scène ; mais est-ce bien gênant ? On a Marivaux, avec sa belle langue, ses manipulations et son sens de la théâtralité. C’est déjà vraiment très bien.
Pour 8 Notes
Une mise en scène et un jeu d'acteurs qui donnent au texte de Marivaux une modernité étonnante... un régal !
Très belle pièce classique animée par des artistes convaincants et un jeu moderne et épuré. Un très beau moment
Mise en scène poussiéreuse et les acteurs, pour la plupart d’être eux, sont déclamatoires et ne jouent que pour eux-mêmes. Très décevant !
Mise en scène élégante, mention spéciale à Giorgia Scarlet, très émouvante en Araminte, à Gilles Privat, qui est parfait en Dubois et, last but not least, à Dominique Valadié qui est terrible en Madame Argante. Le reste de la distribution est plus inégal, Pierre-François Garel en Dorante en particulier ne m’ont pas du tout touchée. Les riffs de guitare sont incongrus.
Beauté du texte, belle intrigue. Mise en scène creative, excellent jeu d’acteurs. La salle était conquise, et vibrait avec les acteurs sur ce texte. Encore une réussite du théâtre des Amandiers.
Superbe mise en scène, dépouillée et fluide, qui fait entendre les subtilités de la langue de Marivaux, par la bouche et jusque dans le corps des comédiens, tous excellents.
Comme trop souvent, malgré des théâtres à l’acoustique moyenne, certains acteurs/ actrices parlent comme à la maison… et on les entend mal ! Dommage donc de manquer la finesse du texte de Marivaux par trop nombreux moments…
Françon nous livre Marivaux, tout Marivaux, quasiment rien que Marivaux. Sa mise en scène met en valeur le texte mais aussi la performance de ses acteurs. Il place le tout dans un décor un peu trop conventionnel pour être remarquable mais assez astucieux pour permettre cachoteries et dissimulations. Guère de surprise dans cette mise en scène ; mais est-ce bien gênant ? On a Marivaux, avec sa belle langue, ses manipulations et son sens de la théâtralité. C’est déjà vraiment très bien.
18, boulevard Saint-Martin 75010 Paris