Claude François est né le 1er février 1939 à Ismaïlia en Egypte, ou il y passa toute son enfance, d’un père Français et d’une mère Italienne qui lui transmis le goût de la musique. Elle était pianiste. En 1956, la famille François est expulsée d’Egypte par un coup d’état et devra, du jour au lendemain, laisser tout ce qu’elle a construit sur place. Ils embarquent sur un bateau pour la France afin de retrouver Josette, la sœur de Claude, qui vient de se marier et vit à Monaco …
S’il a appris à jouer du violon dès son très jeune âge, il ne renouera avec la musique qu’à 19 ans à l’occasion d’un casting de batteur auquel il participe pour gagner sa vie à Monaco, puis par passion et ambition il devient très rapidement percussionniste et chanteur dans un des orchestres du sporting club. Il rencontre Janet , une jeune danseuse du sporting et se marie. Son père décède en tournant le dos à un fils dont il désapprouve l’orientation professionnel. Sur les conseils de Brigitte Bardot et de Sacha Distel, tous deux rencontrés à St Tropez, il monte avec Janet à Paris en 1961. C’est l’époque de la vague rock’n’roll, du twist et de l’apogée des yéyés. Claude est en pleine désillusion, après un échec sous le pseudo de KOKO, sa femme le quitte pour Gilbert Bécaud. Il est abattu et se retrouve face à son destin. Il parviendra finalement à convaincre Phillips de lui sortir un deuxième disque, sous son vrai nom cette fois, à l’automne 1962. Il devient « chouchou » de « Salut les copains » durant deux semaines consécutives !… La France découvre Claude François, Belles belles belles est un énorme succès vendu à près de 2 millions d’exemplaires. Sa carrière est lancée, il tient sa revanche sur la vie, traumatisé par les épreuves traversées ces dernières années, il se plonge corps et âmes dans sa nouvelle carrière.
Il fera la première partie de Dalida à l’Olympia le 18 décembre de la même année. Les tournées s’enchainent au rythme de ses succès. Grâce à son expérience sur les scènes de la côte d’azur, il séduit un public majoritairement féminin car en plus d’être chanteur, Claude François est un danseur hors pair. Il fera son premier Olympia en septembre 1964 puis un second le 25 décembre 1966 ou le public le découvre pour la 1ere fois avec les Clodettes, très rapidement il s’inscrit comme un des plus grands showmen de la chanson française.
En 1967, après avoir développé le plus grand fan club de France il arrive en fin de contrat chez Philips et crée sa maison de disques. Il co-écrit Comme d’Habitude qui figurera sur le 1er album des « disques fleche », la chanson sera adaptée en anglais par Paul Anka et deviendra My Way interprété Franck Sinatra, une des idoles de Claude. En 1968, il devient père pour la première fois. C’est également cette année-là qu’il donne ces premiers concerts en Afrique et en Italie. En 1969, son second fils nait et il donne 16 concerts à guichets fermés à l’Olympia.
Les années 70 sont fastes pour Claude François, toujours à l’écoute de ce qui se passe outre manche, il incarne le showman à l’américaine c’est un véritable artiste passionné par son métier… Homme d’image et de marketing, en quelques années il va révolutionner le monde du divertissement en France, il lance le journal « Podium » qui détrônera en deux ans le magasine « Salut les copains ». Durant la même période il produit sa première émission de télé « Avec le cœur » mélangeant les variétés et les sketchs d’humour, qu’il co anime avec Michel Drucker qui fait ses premiers pas dans la variété, puis « La bande à Cloclo » pour Antenne 2. Il enchaine les succès discographiques : Le lundi au Soleil, Chanson populaire, Y’a le printemps qui chante, Le téléphone pleure, Cette année-là, ses tournées deviennent de véritables évènements déclenchant l’hystérie lors de chaque passage. En 1977 Cloclo sort ses premiers tubes disco dont Magnolias for ever font le texte est signé Etienne Roda Gil. Il s’attaque au marché anglosaxon en sortant un album en Angleterre suivi d’un concert au Royal Albert Hall à Londres, il veut se partager entre la France et les USA qu’il veut conquérir mais le destin s’en mêle…
Le samedi 11 mars 1978 la nouvelle tombe comme un couperet à 14h, Claude Francois vient de décéder en pleine gloire, à l’âge de 39 ans, suite à une électrocution chez lui. La France est en état de choc.
Le 15 mars 1978, jour de ses obsèques, sort son nouveau 45 trs : Alexandrie Alexandra, une première carrière s’achève, une nouvelle commence. Claude Francois entre dans la légende…
Cloclo c’est plus de 67 millions de disques vendus, 350 titres, 40 Tubes, 1188 concerts, 2 longs métrages qui lui sont consacrés, une comédie musicale, une maison musée visitée à l’année. My way a été interprété par les grands artistes de ce monde et totalise plus de deux milles version. Claude François reste, plus de 35 ans après sa disparition, l’artiste préféré des français pour faire la fête. Comparable à Elvis Presley aux USA, c’est un phénomène unique au monde.
Cet(te) artiste n'est pas lié(e) en ce moment à un spectacle.
Espace 1789, Saint-Ouen
Une pièce curieusement énergique portée par de jeunes danseur·ses exceptionnel·les dans une ambiance de clubbing survoltée. L’avalanche de mouvements hypnotise, la danse collective de Shechter est magnétique.
Palais des Congrès, Paris