Dans les années 70, à Genève, Colette Alexis joue dans les spectacles de la compagnie Le Théâtre O, notamment dans Les Nègres de Jean Genet.

A Paris, après une formation à l’école Jacques Lecoq, elle crée avec Sylvie Jobert et Didier Rousselet le Théâtre du Néon qui s’installe en Essonne, où il est en résidence pendant plusieurs années au Théâtre de l’Agora à Evry et dont les créations (Je vous aime, Mes Provinces), sont jouées en Essonne, à l’Etoile du Nord, au Théâtre du Guichet-Montparnasse, au Mai Théâtral de Strasbourg, au Festival d’Avignon, ainsi qu’en Suisse.

En 1997, elle est invitée par le théâtre franco-américain le Neon Theater à Washington. Elle y présente une adaptation libre de la bande dessinée Bécassine réunissant des acteurs français et américains, jouée dans les deux langues. Parallèlement, un long compagnonnage l’unit au Théâtre des Jeunes spectateurs de Montreuil, avec lequel elle joue dans plusieurs spectacles, dont L’Exception et la Règle de Brecht.

Pendant plusieurs années, elle collabore avec le Centre dramatique national de Montreuil dirigé par Gilberte Tsaï : elle mène une activité d’ateliers dans le département de Seine-Saint-Denis auprès de collégiens et de lycéens (Bobigny, Montfermeil, Montreuil). Dans ce contexte, elle choisit de développer une réflexion sur l’Histoire en relation avec le territoire de la ville. Depuis 1995, des projets montés sur les thématiques du travail, de l’exil et de la mémoire dans la ville ont été présentés dans des festivals et au CDN de Montreuil.

Une nouvelle collaboration naît avec la mairie de quartier du Val-Notre-Dame d’Argenteuil avec une lecture - récit de vie sur l’Algérie, qui se poursuit par un parcours théâtralisé sur le quartier en 2004-2005.

En 2005, elle monte sa pièce Courbevoie Thu-Du 1946.