Né à Bergame en 1797, Gaetano Donizetti occupe une place charnière entre Rossini et Verdi. Moins touché par le romantisme que Bellini, et en dépit d’une production trop vaste (65 opéras composés entre 1816 et 1843, dont la plupart sont tombés dans l’oubli) et parfois trop facile, Donizetti est le lien entre deux tendances auxquelles l’Italie doit ses plus authentiques chefs-d’oeuvre.
Elève de Simon Mayr à l’Ecole de musique de Bergame, il fait représenter son premier opéra, Enrico di Borgogna, en 1818, grâce à l’aide de son professeur qui avait su déceler son jeune talent. Zoraide di Granata connaît en 1822 un remarquable succès. Une série de commandes consacre alors Donizetti compositeur d’opéras à plein temps. De 1822 à 1830, il n’écrit pas moins de 26 opéras. Il recueille son premier véritable triomphe avec Anna Bolena (1830). Torquato Tasso, Lucrèce Borgia (1833) et Lucia di Lammermoor (1835) posent les bases du nouvel opéra romantique italien.
La mort de Bellini et la retraite précoce de Rossini vont contribuer au succès grandissant de Donizetti en Europe. Il compose Les Martyrs, La Favorite et Dom Sebastian pour l’Opéra de Paris, La Fille du régiment est créée à l’Opéra-Comique, Vienne lui commande Linda di Chamounix et Maria di Rohan. Son dernier chef-d’oeuvre, Don Pasquale, voit le jour au Théâtre des Italiens en 1843.
Alors qu’il est à l’apogée de sa gloire, sa santé se dégrade rapidement. Hospitalisé à Ivry en 1846, il décède en 1848 dans sa ville natale de Bergame des suites d’une dégénérescence cérébro-spinale. Parmi les opéras qui sont passés à la postérité, citons aussi Maria Stuarda (1835), Roberto Devereux (1837), Maria di Rudenz (1838) ou encore Caterina Cornaro (1844).
Théâtre des Champs-Elysées, Paris
Toute la tendresse et la drôlerie de l’opéra de Donizetti dans une version adaptée pour le jeune public où il sera une nouvelle fois invité à participer en chantant. Opéra chanté en français, surtitré en français. A partir de 6 ans.
Opéra Bastille, Paris
Cet opéra militaire de Gaetao Donizetti autour d’une vivandière adoptée à la naissance par un régiment français, se double d’une fable sentimentale et de la confrontation cocasse entre deux mondes opposés, ceux du bivouac et de l’aristocratie. Laurent Pelly s’empare de ce sommet du bel canto avec sa vivacité habituelle. Spectacle en français, surtitré en français et en anglais.
Théâtre des Champs-Elysées, Paris
Un plateau de rêve avec la soprano sud-africaine, Golda Schultz et les frères ténors, Pene Pati et son cadet Amitai Pati accompagnés par Les Frivolités Parisiennes.
Nouvelle Eve, Paris
Après avoir conquis plus de 80.000 spectateurs, nos 4 divas sont de retour avec un nouveau spectacle, 5 nouvelles réductions d’opéras qui passeront au travers du prisme de leur esprit loufoque : Les Noces de Figaro (Mozart), Faust (Gounod), Rigoletto (Verdi), Lucia di Lammermoor (Donizetti), La Vie Parisienne (Offenbach).
Opéra Garnier, Paris
Déguisements, faux mariage et jeu de dupes s’enchaînent dans cet opéra de Gaetano Donizetti inspiré par les personnages de la commedia dell’arte. Si le metteur en scène Damiano Michieletto s’amuse à jouer avec les époques, il conserve la légèreté de l’œuvre et en fait ressortir la tendresse douce-amère. En italien surtitré en français et en anglais.
Théâtre des Champs-Elysées, Paris
La chaleur et la générosité de Rolando Villazon pour un programme en forme d’autoportrait musical.
Théâtre des Champs-Elysées, Paris
Une comédie de Donizetti pétillante et colorée, direction Hervé Niquet. Chanté en français, surtitré en français.
Théâtre des Champs-Elysées, Paris
Marina Rebeka et Karine Deshayes s’affrontent au travers de la trilogie des Reines de Donizetti.
Opéra Bastille, Paris
S’appuyant sur un livret d’une clarté et d’une puissance dramatique rares, Donizetti hisse le bel canto à son stade suprême. Somptueuse fleur fracassée par la violence d’une société d’hommes, Lucia est interprétée par Brenda Rae dans la production d’Andrei Serban, dirigée par Aziz Shokhakimov.
Théâtre des Champs-Elysées, Paris
Le timbre de Philippe Jaroussky magnifié par les cordes pincées de Thibaut Garcia.
Théâtre des Champs-Elysées, Paris
Sumi jo, une grande diva pour la paix dans le monde.