Né en 1904 à Saint-Pétersbourg, Georgi Balanchivadzé (son père, compositeur, était d’origine géorgienne), avait suivi la formation de l’Ecole Impériale de Danse du Théâtre Marie (Mariinski), avant d’entrer dans le corps de ballet.
Après la révolution bolchévique, et durant l’été de 1924, à la faveur d’une tournée en Europe d’un groupe de « danseurs de l’Etat soviétique », le jeune danseur se présente avec trois de ses amis (Tamara Geva, Alexandra Danilova et Nicolas Efimov) à une audition des Ballets Russes, organisée à Paris par Serge Diaghilev. L’imprésario les engage aussitôt.
Un an après, au départ de Bronislava Nijinska, la soeur de Nijinski, Diaghilev demande à Balanchine d’assurer les fonctions de maître de ballet. Il lui demande aussi de chorégraphier la création de l’opéra L’Enfant et les Sortilèges de Colette et Maurice Ravel (1925), Le Chant du Rossignol d’Igor Stravinsky (1925), La Chatte d’Henri Sauguet (1927) et Apollon Musagète d’Igor Stravinsky (1928), qui sera créé au Théâtre Sarah Bernhardt (aujourd’hui Théâtre de la Ville) par Serge Lifar. Balanchine y affirme son style de « transformer directement le son en mouvement ». Le ballet devient alors une visualisation de la musique, la danse épousant la partition et se fondant en elle « comme le café au lait ».
A la mort de Diaghilev (1929), et après la dispersion de la compagnie des Ballets Russes, Balanchine est invité par Jacques Rouché - alors administrateur de l’Opéra de Paris - à réaliser Les Créatures de Prométhée au Palais Garnier. Mais, il tombe malade et c’est Serge Lifar qui règlera le ballet (et restera en poste dans la « maison »). Balanchine travaillera ensuite à Copenhague, puis à Londres pour des « revues », à Monte-Carlo pour la nouvelle compagnie que mettent en route René Blum et le Colonel de Basil, et enfin, pour les « Ballets 1933 » à Paris.
A Londres, Romola, la femme de Nijinski, présente Balanchine à Lincoln Kirstein, passionné de danse, voulant créer une école de ballet classique en Amérique. Balanchine part pour les Etats-Unis et fonde avec ce mécène la School of American Ballet (1934), qui donnera naissance à plusieurs compagnies : Ballet Caravan (1936-1940), American Ballet Caravan (1941), Ballet Society (1946-1948), qui deviendra enfin le New York City Ballet en 1948, pour lequel il ne cessera de créer, jusqu’à sa mort en 1983.
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Opéra Garnier, Paris
L'Opéra de Paris présente deux ballets inédits du chorégraphe George Balanchine : Who Cares ? (1970) et Ballet impérial (1941). Ces deux entrées au répertoire illustrent le formidable parcours du génie russe : de l'académisme classique à son évolution vers un style néo-classique, avec l'inspiration du swing et du jazz découverts à New York.
Opéra Bastille, Paris
George Balanchine s'empare de la pièce de Shakespeare et en propose un ballet haut en couleurs, plein de magie et de bravoure chorégraphique. Le Ballet de l'Opéra de Paris reprend l’une des rares œuvres narratives du chorégraphe et l'interprète avec ironie et panache, le tout sublimé par les costumes et décors de Christian Lacroix.
Opéra Bastille, Paris
Opéra Garnier, Paris
Opéra Garnier, Paris
Salle Pleyel, Paris
Opéra Garnier, Paris
Opéra Bastille, Paris
George Balanchine s'empare de la pièce de Shakespeare et en propose un ballet haut en couleurs, plein de magie et de bravoure chorégraphique. Le Ballet de l'Opéra de Paris reprend l’une des rares œuvres narratives du chorégraphe et l'interprète avec ironie et panache, le tout sublimé par les costumes et décors de Christian Lacroix.
Opéra Garnier, Paris
Théâtre du Châtelet, Paris