Ahmed, le philosophe forain, plante son tréteau dans votre ville et prétend, séance tenante, élucider toutes questions. Par de brèves scènes, des histoires à dormir debout, des farces antiques, des inventions de la langue et du corps, Ahmed anime sur scène le rien et l’infini, la morale et l’événement, la cause et l’effet, la poésie, le multiple, le sujet, la nation…

Boulgakov emprunte à Molière le canevas de sa pièce et nous invite à faire l'expérience du théâtre comme on ne l'a jamais vu, dans cette heure interdite d'après la fermeture, quand la machinerie s'emballe et qu'elle happe et régurgite, de toutes ses trappes, comédiens et personnages. Boulgakov, nous entraîne dans une comédie aussi cruelle que drôle, une troupe d’une dizaine de comédiens inventifs et mordants mènent l'action tambour battant : c'est du théâtre.

Boulgakov emprunte à Molière le canevas de sa pièce et nous invite à faire l'expérience du théâtre comme on ne l'a jamais vu, dans cette heure interdite d'après la fermeture, quand la machinerie s'emballe et qu'elle happe et régurgite, de toutes ses trappes, comédiens et personnages. Boulgakov, nous entraîne dans une comédie aussi cruelle que drôle, une troupe d’une dizaine de comédiens inventifs et mordants mènent l'action tambour battant : c'est du théâtre.

Avant de rencontrer Socrate à vingt ans et de suivre son enseignement, Platon avait écrit des tragédies et l’on retrouve dans ses dialogues philosophiques ses qualités de dramaturge. Il sait faire monter la tension, ménager le suspense, jouer sur les retournements et glisser des intermèdes comiques entre les af

Il y a quelques années à peine, les journaux, les radios, les télévisions nous tenaient jour après jour en haleine, nous contant dans le détail les épisodes de la guerre au Kosovo. Quelque part dans le nord de l'Europe, un auteur à son tour raconte un épisode plus ancien de cette guerre, raconte autrement cette même