Un soir de Saint Jean, nuit carnavalesque où l'on se perd dans le tourbillon d'une danse folle, Mademoiselle Julie, la fille du comte se laisse séduire par qui elle ne devrait pas, le valet de chambre de son père. Dans cette inversion des classes sociales, le personnage se livre à une lutte désespérée pour sauver son honneur qu'elle sait déjà perdu. Pièce maîtresse de Strindberg, Mademoiselle Julie dissèque les désirs profonds et les instincts des personnages.

Ce monologue à deux voix – l’une sombre, brute, sarcastique, l’autre lyrique, intransigeante, légère – nous livre l’histoire de deux solitudes qui se croisent, s’enlacent sans savoir se délivrer ; une histoire d’amour et de folie ordinaire.

L’histoire on la connaît, c’est toujours la même : un homme, une femme et ainsi de suite… Trois couples dans divers espaces de la ville recommencent l’affrontement jamais apaisé.