Né en 1956, metteur en scène de théâtre et d’opéra, comédien, auteur sociétaire de la SACD, Ivan Morane a signé depuis 1974 plus de 90 mises en scènes. Par sa mère Jacqueline Morane, ancienne pensionnaire de la Comédie-Française, et son père Jean Serge, metteur en scène, Ivan Morane est en quelque sorte « né » dans le théâtre. Il y a exercé jeune la plupart des métiers.
De 1970 à 1974, il est régisseur son (de Georges Brassens, Georges Moustaki, et au théâtre), régisseur lumière (de Barbara), régisseur de plateau et régisseur général. Comédien, il débute en 1971 dans Corneille, Giraudoux, Racine… dirigé par Pierre Franck, Jean-Paul Audrain, Jean Serge, et plus récemment par Kristian Frédric dans Andromaque. Après avoir été assistant metteur en scène, en particulier de Georges-François Hirsch, il signe sa première mise en scène en 1974 avec Faust de Goethe, dans lequel Michel Etcheverry de la Comédie-Française interprète Méphisto. Il obtient en 1976 une licence de lettres à la Sorbonne après hypokhâgne et khâgne au Lycée Henri IV à Paris. Passionné de musique et d’opéra depuis l’enfance, il a étudié le piano et le solfège et signe à cette période sa première mise en scène lyrique, La Vie Parisienne d'Offenbach.
Il cosigne en 1977, avec Pierre Saka chez Nathan, une Histoire de la chanson française, et prend en 1978, pour deux ans, la direction du Théâtre de Dix Heures à Paris. En 1979 il conçoit et réalise une adaptation du Songe d'une nuit d'été de Shakespeare dans la cour d’honneur du Palais-Royal à Paris où Jean-Luc Moreau interprète Puck et commence l’année suivante à mettre en scène des sons et lumières et grands spectacles de plein air. Il crée en 1981 le Mouvement Corneille et, en 1982 une Compagnie théâtrale (à son nom), soutenue depuis 1984 par le Ministère de la Culture.
Ivan Morane est nommé Directeur de la Scène nationale d’Albi en 1996, qu’il quitte en 2006. Depuis 2002, il donne un très grand nombre de lectures pour des festivals littéraires (Marathon des Mots à Toulouse, Lettres d’Automne à Montauban, Salon du Livre et de Musique à Deauville, Festival d’été en Normandie, Textes et Voix, Une Saison de Nobel…). En 2003 il est nommé Président de l’association des Scènes nationales, puis est reçu Chevalier des Arts et des Lettres en 2004. Il met notamment en scène Le passage de Véronique Olmi au Théâtre du Rond Point à Paris, A par B d’après Antonin Artaud et Le Verre d’Eau d’après Francis Ponge.
À partir de 2006, il met en scène plusieurs opéras, Hop et Rats de Thierry Pécou, Le Barbier de Séville de Rossini, Barbe-Bleue d’Offenbach… ainsi que des spectacles de théâtre, notamment Paroles de Poilus (création Festival d’Avignon 2007) dont il est l’interprète principal. Faire danser les Alligators sur la Flute de Pan d’après Louis-Ferdinand Céline (en tournée de 2011 à 2016) avec Denis Lavant récompensé par le Molière 2015 du meilleur Seul en scène. Ivan Morane poursuit avec Céline et met en scène Céline/Proust, une rencontre ? qu’il crée au Festival d’Avignon 2012. Suivront Scène(s) de Ménage en 2012 à Toulouse, Du Luxe et de l’impuissance de Jean-Luc Lagarce avec Jean-Charles Mouveaux (création au Festival d’Avignon 2014), La Chute de Camus qu’il interprète et met en scène (création au Festival d’Avignon 2014).
En tant que comédien, scénographe et metteur en scène, il a travaillé de 2009 à 2018 avec l’Ensemble de musique ZELLIG, spécialisé dans les concerts théâtralisés (Théâtre du Châtelet, Centquatre, CDN de Montreuil, Parc Floral, Théâtre de la Reine Blanche, Château de la Roche- Guyon… et en tournée à l’étranger).
En 2016, il est reçu au grade d’Officier des Arts et Lettres. En 2017, il met en scène Le Pavé dans la Marne de et avec Jean-Paul Farré. En 2019, il signe l’adaptation, le décor et les lumières du Sourire au pied de l’échelle d’après le récit d’Henry Miller, inteprpété par Denis Lavant et mis en scène par Bénédicte Nécaille.
Théâtre de l'Œuvre, Paris
Autour de la correspondance de Gabriel Fauré.
Théâtre de l'Œuvre, Paris
Autour de la correspondance de Maurice Ravel.
Théâtre de l'Œuvre, Paris
Autour de la correspondance de Claude Debussy.
Espace Pierre Cardin (Théâtre de la Ville), Paris
Un farouche combat d’âmes à mains nues entre deux inconnus. Son enjeu ? Le sens de la vie. À ce combat, sans cesse recommencé, Koltès a prêté sa langue, somptueuse et tranchante.
Cartoucherie - Théâtre de l'Epée de Bois, Paris
« Se faire de nouvelles promesses. Aller son chemin... Garder en réserve, toujours, au milieu des défaites, la légère et nécessaire ironie de la victoire. » Jean-Luc Lagarce
Lucernaire, Paris
Notre spectacle est construit non pas sur l’œuvre de Proust mais sur Proust lui-même. Il met en scène celle qui l’a le plus fréquenté et sans doute le mieux connu : Céleste Albaret, sa dernière gouvernante de 1914 à 1922. Céleste Albaret dresse un portrait inattendu et plein d'amour de Marcel Proust.
Cirque électrique, Paris
Le second roman de Georges Brassens écrit en 1950 est porté pour la première fois à la scène. Ivan Morane et Alexandre Schorderet jouent des dizaines de personnages dans cette pièce truffée de dialogues et de situations surréalistes et comiques.
Cirque électrique, Paris
Le Sourire au pied de l’échelle est l’un des textes préférés d’Henry Miller. Œuvre atypique, loin du style connu de Tropique du Cancer, l’auteur y brosse le portrait d’un clown à la recherche de lui-même, pris dans ses propres contradictions. Au-delà de l’émotion liée à l’imaginaire du cirque, c’est la recherche du sens de la vie qui nous est proposée. Avec Denis Lavant.
Théo Théâtre, Paris
Le second roman de Georges Brassens écrit en 1950 est porté pour la première fois à la scène. Ivan Morane et Alexandre Schorderet jouent des dizaines de personnages dans cette pièce truffée de dialogues et de situations surréalistes et comiques.
Reine Blanche, Paris
Théâtre des Mathurins, Paris
Lucernaire, Paris
Le Sourire au pied de l’échelle est l’un des textes préférés d’Henry Miller. Œuvre atypique, loin du style connu de Tropique du Cancer, l’auteur y brosse le portrait d’un clown à la recherche de lui-même, pris dans ses propres contradictions. Au-delà de l’émotion liée à l’imaginaire du cirque, c’est la recherche du sens de la vie qui nous est proposée. Avec Denis Lavant.