A douze ans, il écrit et met en scène sa première pièce, Toutankhamon, au fond du jardin, dans le garage à vélo. A quinze ans, il débute comme figurant au Théâtre des Célestins, suit quelques cours au Conservatoire de Lyon, puis monte à Paris où il est reçu au Centre National de la Rue Blanche, mais il s’accorde assez mal avec cette école dont il est renvoyé. Il préfère alors composer avec son jardin secret un monde très personnel où ses références théâtrales et littéraires – à Tchekhov ou à des grands interprètes – s’organisent autour de l’évocation intime des ses souvenirs et de ses désirs.
Jean Bois écrit, met en scène et interprète ses propres textes. En 1971 il joue seul Les Singeries sur la scène de la Gaieté Montparnasse ; son regard sur les témoignages qu’il a grappillés dans ses rencontres est acerbe et mordant et sa prestation est d’emblée très remarquée.
Puis Les Dernières Singeries (1972), Salle d’Attente, Famille Dupont (1973), Les Autres, Le Regard à genoux (1974), Madame Fatale (1976), Etrange Pâleur, Parade (1977), Le Silence puis la Nuit (1978), La Vie en Douce (1980), Couleur Tango (1982), L’Emoi d’Amour, La Femme Indolente (1983), Marthe (1985), Beau Rivage (1986), Post-scriptum : Je t’aime (1989), Titre Provisoire (1992), L’Eperdue (1993), Roses de Picardie (1994), Ce Mal Exquis (1996), Quand mes sourires prendront l’eau (1998), B.C.B.G. (1999), Comme un bruissement d'elle (2005), C'était moi (2007)
Il anime une petite troupe de comédiens fidèles dont Dominique Constantin, « sa compagne à la vie comme à la scène », est l’un des pivots essentiels. Les collaborations avec des théâtres prestigieux comme l’Athénée - Louis Jouvet, le Théâtre de la Tempête, le Théâtre 71… viendront en écho, confirmer la découverte de son univers poétique.
Cet(te) artiste n'est pas lié(e) en ce moment à un spectacle.
Théâtre Lepic, Paris
Le Funambule Montmartre, Paris
Théâtre du Marais, Paris
Passage vers les Etoiles, Paris
Renard, Paris
Lucernaire, Paris
Essaïon, Paris