Cette pièce demeure aujourd’hui un chef-d’œuvre insolite, la pierre angulaire du théâtre romantique, l’œuvre d’un génie poétique qui laisse jaillir au travers d’images, d’éclairs déchirants, les conflits profonds d’une âme dans toute son ampleur irrémédiable.

Alceste, c'est le Misanthrope, un épithète qui lui colle à la peau. Ou plutôt, le Misanthrope c'est Alceste, rongé par son amour incompris, un Prométhée qui montre sa plaie. Pour lui, les hommes ont tous les défauts d'une liste longue comme l'infini. Personnage blessé, révolté par les manières fausses, les mensonges perpétuels qui semblent régir toute relation humaine, Alceste aime Celimène...

L'imitateur est une sorte " d'almanach Vermot autrichien " comique et cruel, une accumulation de mini-drames délirants et désespérés. Dés ses premiers écrits, Bernhard dénonce les vieux vestiges d'une éducation oppressante qui se cachent sous les étiquettes de croix gammée ou de croix catholiques. Dans " L'imitateur ", l'auteur à scandales signe des textes courts, semblables à des faits divers de journaux.