Ceux qui restent. Ils passent… vont d'ici, cet improbable endroit " d'où l'on est ", à là-bas… Jérusalem pour le pèlerin, une famille pour l'un, une affaire en ville pour l'autre, un lien si ténu soit-il qu'on a avec la vie comme elle va. Ce soir, ils se sont les uns après les autres réfugiés dans un abri, quelques planches sur le bord de la route où l'on peut passer la nuit au sec sur des bancs. Dehors c'est la fin de l'automne, il pleut, il vente, il fait froid et noir. Demain ils repartiront sur la route, anonymes, séparés. Ils sont là, ensemble et solitaires. 

La réunion de Jacques Weber (César du meilleur second rôle en 1991, Directeur du Centre Dramatique de Nice) et de Jacques Lassalle (fondateur du Théâtre de Vitry-sur-Seine, Directeur du Théâtre National de Strasbourg, Administrateur général de la Comédie Française…) font de cette pièce un moment privilégié.

En l’an de grâce seize cent neuf à Padoue, la clarté du savoir jaillit d’un pauvre bouge. Galileo Galilei calcula tout : Ce n’est pas le soleil mais la terre qui bouge.