Après une formation de comédienne, Marine Auriol se tourne rapidement vers la mise en scène et l’écriture.

Elle s’intéresse à l’individu noyé dans la masse avec Un Moi dans un Nous ou comment faire entendre sa voix quand tout le monde hurle (montage de textes divers, Festival les Esquisses, printemps 2000), à la névrose du créateur et adapte et met en scène le roman d’A. de Libera, Morgen Schtarbe (juillet et septembre 2000), se perd dans la mise en scène collective, Je, tu, il, elle, nous, vous… (6 metteurs en scène, 40 comédiens, janvier 2001) puis se retrouve et participe à la création du Collectif en 7.

Avec le Collectif en 7, elle passe de Penthésilée de Kleist à manipulatrice de pantins normaux/anormaux (Je suis Normal de P. Dubost) dans des mises en scène de B. Bouault, crée un spectacle-jardinage pour un jardinier et ses outils autour du texte de C. Liscano, Ma Famille, travaille actuellement à un hommage pluridisciplinaire au Cuirassé Potemkine d’Eisenstein et pense très fort à mettre en scène Groenland de Pauline Sales pour une marionnette et une comédienne.

Quelque part au milieu de tout ça, elle décide de s’attaquer à l’écriture d’une saga futuriste, Les Chroniques du Grand Mouvement. Zig et More, dont le premier chapitre obtient directement l’aide à la création de la DMDTS, reçoit le prix coup de coeur théâtre des lycéens au Festival des Ecritures de Guérande, est traduit en anglais, allemand et roumain et est publié aux éditions Théâtrales avec le deuxième chapitre, l’Angare. Le troisième chapitre Urbi est publié le 13 avril 2006.

D’autres s’annoncent déjà : Droit sur le Nord (publication prévue pour 2007), en cours d’écriture : Fragments neufs (aide à l’écriture de l’Association Beaumarchais et aide à la création du CNT) et Les passagers (aide à la production, édition et traduction - Association Beaumarchais).

En 2008, elle participe avec Perrine Griselin, Sylvain Levey et Yannick Le Nagard à l'écriture de J’ai marché sous les pierres, feuilleton de théâtre chez l’habitant en 9 opus, mis en scène par Baptiste Etard.