On se laisse entraîner par la vie de cette âme insoumise et en quête, guidée par ses sens, les plaisirs, piégée par l’ivresse des illusions, qui va réussir en descendant dans les abîmes d’une vie devenue un enfer, à approcher le Paradis.

Derrière le naturalisme de Mademoiselle Julie (1888), ici renommée Julie, Jean et Kristine, premier volet du triptyque Strindberg par le Teatro Sfumato de Sofia, se joue une danse entre Eros et Thanatos : c’est une plongée du côté obscur de la force d’attraction amoureuse, une quête aussi désespérée que destructrice dont l’unique issue est la mort. En bulgare surtitré en français. Dans le cadre du Festival d'automne à Paris.

Dyptique en langue bulgare, surtitré, d’après Les Frères Karamazov. Le dramaturge Georgui Tenev fait littéralement exploser la trame du roman et radicalise le questionnement métaphysique des personnages, celui de Dostoïevski lui-même, prophète d’une ère nouvelle : comment le récit et la scène peuvent-ils manifester le sacré après la mort de Dieu ?

La Toison Noire est une évocation poétique de la tribu nomade des Karakatchanes : des bergers de haute montagne qui conduisaient depuis des siècles leurs troupeaux de brebis noires entre la mer Egée et les montagnes des Balkans. La Bulgarie communiste des années 60 leur donne l’ordre de se sédentariser au nom d