Mouloud Feraoun est l’un des pionniers de la littérature française algérienne, ses livres offrent une vive et tendre description de sa Kabylie natale à travers laquelle il propose une autre image de la Kabylie connue pour ses traditions conservatrices et son mode de vie rudimentaire, la décrivant comme une société a valeur sociale et hiérarchique ou un un homme pouvait être pauvre et noble.
Il a commencé son premier roman autobiographique Le fils du pauvre en 1939, qui ne sera publié qu’en 1950 à compte d’auteur. Ce n’est qu’en 1954 que Le Seuil le publiera. En 1951, il est en correspondance avec Albert Camus et le 15 juillet, il termine La terre et le sang récompensé en 1953 par le prix populiste. Ses différentes oeuvres telles que Le fils du pauvre et Les chemins qui montent sont des incontournables, considérés à raison comme étant des trésors de la littérature algérienne d’expression française.
En effet, ses livres furent traduits en 12 langues différentes et restent des références de la littérature maghrébine et africaine, ses ouvrages continuent de créer des débats aussi bien du côté de la communauté estudiantine que de la critique internationale.
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Théâtre de Sartrouville et des Yvelines – CDN , Sartrouville
Soixante ans après l’indépendance de l’Algérie, le récit de cette guerre terrible, raconté par Mouloud Feraoun et porté par des comédiens algériens, brûle encore. À ne pas manquer.
Maison des métallos, Paris
Malakoff scène nationale – Théâtre 71, Malakoff