Née à Paris, Nadia Ratsimandresy découvre à l’âge de 9 ans la musique et l’onde Martenot dans la classe de Françoise Pellié-Murail à Evry.
Issue d’un parcours clairement orienté Musicienne-Interprète (diplômée du CNSMDP en 2002), elle saura l’affûter suivant ses désirs et sa pensée électronique en y ajoutant la dimension scénique du spectacle vivant.
Aujourd’hui, compositrice et improvisatrice, elle incarne cette figure de l’artiste complète que l’on trouvait jusqu’au XIXe qui ni ne scinde, ni n’oppose les actes d’écriture et de jeu. Son travail se revendique d’une prise de parole singulière qui veut s’inscrire dans une diversité des musiques de création, dans un renouvellement des expressions et des langages.
Sa composition passe par le geste : celui instrumental motivé par un corps conscient traversé par l’émotion, celui issu construit et patiemment réfléchi par la question de l’intention. La connexion à un ressenti intérieur est primordiale et nourrit la source qui favorise l’émergence d’un geste juste et authentique en accord avec le monde qui l’accueille et l’entend naître.
Se dessinent alors un univers sonore, des textures et des envies de développement des sons autour d’un geste originel - en réponse à une nécessité d’expression, à une force qui doit être mue.
Chez Ratsimandresy, derrière sa pensée en lien avec la place du corps, l’émancipation est le moteur du récit - émancipation des corps sociaux, du répertoire dit classique, des textures et sons, des langages, des processus de collaboration.
Improvisatrice - elle a partagé la scène avec Cécile Thévenot, Raymond Boni, Okkyung Lee, Maria Chavez, Paul Pignon ou Annabelle Playe - elle nourrit également son travail de composition grâce à son intériorité favorisant l’interaction entre
l’émotionnel et les pratiques de l’instant et de construction architecturale musicale immédiate. Improviser est aussi composer.
Nadia Ratsimandresy est co-directrice de la compagnie lozérienne AnA Compagnie avec l’artiste Annabelle Playe depuis septembre 2021. Elle est compositrice associée pour 2022/2023 et 2023/2024 aux Scènes Croisées de Lozère, dans le cadre du dispositif DGCA/Sacem.
Théâtre de Châtillon, Châtillon
Après La Trilogie d’Eskandar, Samuel Gallet poursuit avec Le Pays innocent son travail sur l’imaginaire de l’avenir dans notre société contemporaine et questionne notre besoin de récits et d’histoires pour faire face au sentiment de perdre la terre.
Théâtre des Bergeries, Noisy-le-Sec
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Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines, Montigny-le-Bretonneux
Théâtre Jacques Carat à Cachan, Cachan