Parcours
Pascal Quignard est né en 1948 à Verneuil-sur-Avre (France) dans une famille d'enseignants. Il grandit au Havre. Son enfance est difficile, il passe par des périodes « d’autisme » et d'anorexie. Adolescent, ses goûts se portent sur la musique, le latin, le grec et les littératures anciennes…
En 1968, il est étudiant en philosophie à Nanterre. Le Mercure de France publie son premier essai, consacré à Sacher Masoch en 1969, mais il faudra le Salon du Wurtemberg en 1986 puis les Escaliers de Chambord en 1989, pour révéler Pascal Quignard au grand public.
Il a enseigné à l’Université de Vincennes et à l’École Pratique des Hautes Etudes en Sciences Sociales. Il a fondé avec le président François Mitterrand le festival d’opéra et de théâtre baroques de Versailles.
Pascal Quignard a collaboré longtemps aux éditions Gallimard (lecteur extérieur à partir de 1969, puis membre du comité de lecture en 1976, et enfin en charge du secrétariat général du service littéraire, en 1990). En 1994, il a démissionné de toutes ses fonctions, pour se consacrer uniquement à son travail d’écrivain. Il déclare alors : « Je suis plus heureux d’être libre et solitaire ». Le prix Goncourt 2002, obtenu pour Ombres errantes, a été perçu comme le couronnement d'une œuvre à mi-parcours.
Son œuvre, entre romans, essais philosophiques, poésie… est tout à fait inclassable.
Parmi ses œuvres
2006 Triomphe du Temps, contes portés à la scène par Marie Vialle
Dernier Royaume (Grasset, 2002) : œuvre en plusieurs tomes : Les Ombres errantes (tome I) - Sur Jadis (tome II) - Abîmes (tome III) - Les Paradisiaques (tomeIV) - Sordissimes (tome V)
Terrasse à Rome (Gallimard, 2000)
Vie secrète (Gallimard, 1997 - 1999) - grand prix du roman de l’Académie française
Le Lecteur (Gallimard, 1999)
La Leçon de musique (Hachette Littératures, 1998)
Histoire d'amour du temps jadis (Philippe Picquier, 1998) : ouvrage collectif contenant un texte de P. Quignard
Le Sexe et l'effroi (Gallimard, 1996)
La Haine de la musique (Calmann-Lévy, 1996 - Gallimard, 1997)
Rhétorique spéculative (Calmann-Lévy, 1995 - Gallimard, 1997)
La Nuit et le silence (Flohic, 1995) : un essai sur le peintre Georges de la Tour
L'Occupation américaine (Seuil, 1994 - 1996) : roman
Le Nom sur le bout de la langue (POL, 1993 - Gallimard, 1995) : récit
La Frontière : azulejos du Palais Fronteira (Chandeigne, 1992)
Tous les matins du monde (Gallimard, 1991 - 1993) : la vie du musicien Marin Marais, adapté au cinéma par Alain Corneau en 1991
Albucius (POL, 1990 - LGF, 2001) : roman
Petits traités (Maeght, 1990 - Gallimard-Folio, 1987 réédités en 2 tomes) : huit volumes de textes brefs écrits à partir de 1981
La Raison (le Promeneur-Quai Voltaire, 1990)
Les Escaliers de Chambord (Gallimard, 1989-1991) : roman
Une Gêne technique à l'égard des fragments (Fata Morgana, 1986)
Le Salon du Wurtemberg (Gallimard, 1986 - 1988) : roman
Le Vœu de silence (Fata Morgana, 1985) : essai sur René-Louis des Forêts
Les Tablettes de buis d'Apronenia Avitia (Gallimard, 1984 - 1989)
Carus (Gallimard, 1980 - 1990) : roman (prix des critiques)
Michel Deguy (Seghers, 1975)
La Parole de Délie (Mercure de France, 1974) : un essai sur Maurice Scève
L'Être du balbutiement : essai sur Sacher-Masoch (Mercure de France, 1969)
Cet(te) artiste n'est pas lié(e) en ce moment à un spectacle.
Théâtre de la Bastille, Paris
Marie Vialle adapte Dans ce jardin qu’on aimait de Pascal Quignard, l’histoire réel du pasteur américain Simeon Pease Cheney, entre chants d’oiseaux et deuil inconsolable.
Théâtre de la Huchette, Paris
Une jeune femme promet à un homme de retenir son nom. Un jour ce nom lui fait soudain défaut. Ce défaut lui brûle les lèvres. Le désespoir la gagne.
Atelier du Plateau, Paris
La musique est-elle seul plaisir ? N’est-elle pas aussi une forme de pouvoir ? Pour y répondre, les mots de Pascal Quignard et la musique de Benjamin Dupé se conjuguent dans un spectacle inclassable.
Théâtre de la Huchette, Paris
Une jeune femme promet à un homme de retenir son nom. Un jour ce nom lui fait soudain défaut. Ce défaut lui brûle les lèvres. Le désespoir la gagne.
Malakoff scène nationale – Théâtre 71, Malakoff
Le Centquatre (104), Paris
Théâtre Public de Montreuil - Salle Maria Casarès, Montreuil
La musique est-elle seul plaisir ? N’est-elle pas aussi une forme de pouvoir ? Pour y répondre, les mots de Pascal Quignard et la musique de Benjamin Dupé se conjuguent dans un spectacle inclassable.
Théâtre du Rond-Point, Paris
Théâtre Public de Montreuil - Salle Maria Casarès, Montreuil
La musique est-elle seul plaisir ? N’est-elle pas aussi une forme de pouvoir ? Pour y répondre, les mots de Pascal Quignard et la musique de Benjamin Dupé se conjuguent dans un spectacle inclassable.
Atelier du Plateau, Paris