La pièce emblématique de Pierre Notte revisitée, Deneuve laissant la place à la Grande Dame Brune. L'interprétation de Pauline Chagne est bluffante et la mise en scène est une réussite. Un bel hommage à cette chanteuse iconique.

Fête des sexes opposés avec chansons, Je te pardonne (Harvey Weinstein) synthétise en musiques le phénomène « Me too », convoque ses figures dignitaires et ses grands criminels, le roi de Peau d’âne, Polanski ou Matzneff, dans un procès avec piano, ouvert à la vindicte populaire et à tous les pervers narcissiques de l’espèce masculine. Mis en scène et avec Pierre Notte.

Une femme âgée tombe et s’absente. Dort-elle ? Rêve-t-elle ? Une suite de couples de diverses générations apparait, multipliant les possibles, les équations de la relation à l’autre. Un landau passe, une femme s’en va, un jeune couple s’installe, un autre se sépare… Sont-ils l’émanation du rêve de la femme évanouie ou les résurgences de sa vie, tels une mémoire chorale, universelle ?