Né le 22 octobre 1918 à Hong Kong, d’un père panaméen (José Clemente de Obaldia), alors consul du Panama dans cette ancienne colonie britannique, et d’une mère française (Madeleine Peuvrel).
Elevé en France dès son plus jeune âge, il fit ses études au lycée Condorcet. Mobilisé en 1940 quand survient la Seconde Guerre mondiale, il est fait prisonnier et envoyé dans un camp, le Stalag VIII C en Pologne (Silésie). Il sera rapatrié comme grand malade au Val-de-Grâce en 1944.
Il collaborera à de nombreuses revues littéraires avant de publier, en 1952, Les Richesses naturelles, suite de « récits éclairs » dont la singularité attire sur lui l’attention de la critique.
De 1952 à 1954, il est secrétaire général au Centre culturel international de Royaumont. Puis, après un court passage comme directeur littéraire aux Ed. Pierre Horay, René de Obaldia publie son premier roman Tamerlan des coeurs (1956) avec une introduction de Jean Cassou (à la réédition dans le Livre de Poche 10-18 -Ed. Ch. Bourgois - Maurice Nadeau en écrira la postface). Suivront deux récits Fugue à Waterloo et La Passion d’Emile (1956, Grand Prix de l’Humour noir) et un second roman, Le Centenaire, « épopée de la mémoire » (1960, Prix Combat).
C’est peu après que commence sa carrière dramatique grâce à Jean Vilar qui donne au T.N.P. Génousie, « comédie onirique ». Beaucoup d’autres pièces, parmi lesquelles Sept Impromptus à loisir, Le Général inconnu, Monsieur Klebs et Rozalie, Du vent dans les branches de Sassafras (où Michel Simon fit une entrée fracassante), La Baby-sitter, Les Bons Bourgeois, assureront à Obaldia une audience internationale.
De nombreux prix ont couronné la carrière de René de Obaldia. Parmi ceux-ci : Prix de la Critique dramatique pour Génousie (1960), Grand Prix du Disque de l’Académie Charles Cros, Ed. Ades - textes dits par Madeleine Renaud et Michel Bouquet (1978), Grand Prix du Théâtre de l’Académie française (1985), Grand Prix de la Poésie de la SACEM pour Les Innocentines (1988), Grand Prix de la Société des Auteurs dramatiques (1989), Grand Prix de la Littérature décerné par la Ville de Paris (1991), Prix du Pen Club français (1992), Molière d’honneur et Molière du meilleur auteur (1993), Prix Marcel Proust et Prix Novembre pour son livre de mémoires Exobiographie (1993), Prix de la langue française (1996).
Une médaille à son effigie a été éditée par la Monnaie de Paris (1997).
Le 24 juin 1999, René de Obaldia a été élu à l’Académie française au fauteuil de Julien Green (22e fauteuil).
Depuis 2004 (1ère édition), René de Obaldia et Vénus Khoury-Ghata, amis de la Maison des Poètes de Saint-Malo, ont accepté d'être les parrains du FETLYF (Festival Européen du Théâtre Lycéen Francophone), organisé par le lycée Jacques-Cartier.
1960 Genousie (Création au T.N.P Récamier).
1961 Impromptus à loisir (L’Azote, Le Défunt, Poivre de Cayenne, Le Grand Vizir - Théâtre de Poche-Montparnasse
1963 Le Satyre de La Villette (Théâtre de l’Atelier).
1964 Le Général Inconnu (Théâtre de Lutèce).
1965 Le cosmonaute agricole (Biennale de Paris).
Du Vent dans les branches de Sassafras (Théâtre Gramont).
1966 L’Air du large (Studio des Champs-Elysées).
1968 ... Et la fin était le bang (Théâtre des Célestins à Lyon).
La rue Obaldia (Théâtre de la Gaîté-Montparnasse).
1971 La Baby-Sitter et Deux femmes pour un fantôme (Théâtre de l’Oeuvre).
1972 Petite suite poétique résolument optimiste (Comédie Française).
1973 Underground établissement : Le damné et Classe terminale (Théâtre Saint-Roch).
1975 Monsieur Klebs Et Rozalie (Théâtre de l’Oeuvre).
1977 Spectacle Obaldia : Le Grand Vizir et le Cosmonaute agricole (Théâtre du Marais).
1979 Le Banquet des méduses (Théâtre Montansier , Versailles).
1980 Les Bons Bourgeois (Théâtre Hébertot).
Soirée René de Obaldia - Centre Georges Pompidou.
1981 Visages d’Obadia (T.F.1).
1986 Endives et miséricorde (Nouveau Théâtre Mouffetard).
1991 Grasse matinée (Théâtre du Marais).
Les larmes de l’aveugle, Richesses naturelles (Théâtre Espace Acteur).
1993 Les Innocentines (Théâtre 14 -Jean Marie Serreau puis Pépinière-Opéra)
1996 Soirée Obaldia (Théâtre Molière).
1999 Obaldiableries (Rappening, Pour ses beaux yeux, Entre chienne et loup) (Théâtre 14 - Jean Marie Serreau).
2001 Théâtre complet (Ed. Grasset).
2006 Fantasmes de demoiselles - femmes faites ou défaites cherchant l'âme soeur, en vers, Grasset.
1962 Le Damné (Prix Italia)
1964 Les Larmes de l’aveugle
1967 Urbi et orbi
1971 Le Banquet des méduses
1977 Grasse matinée
1980 L’Obscur procès de monsieur Ménard
1949 Midi (poème)
1952 Les Richesses naturelles (récits-éclairs)
1955 Tamerlan des coeurs (roman).
1956 Fugue à Waterloo (récit)
Le Grand Zeppelin ou La Passion d’Emile (récit)
1959 Le Centenaire (roman)
1966 Obaldia «Humour secret» (choix de textes. Préface de Jean-Louis Bory)
1969 Les Innocentines (poèmes pour enfants et quelques adultes)
1993 Exobiographie (mémoires)
1996 Sur le ventre des veuves (recueil de poèmes)
2004 La Jument du capitaine (ed. du Cherche-Midi)
Toute l’oeuvre théâtrale (7 tomes), romanesque et poétique est publiée au Editons Grasset.
Les Editons Jean-Michel Place ont publié L’Encyclobaldia Petite Encyclopédie portative du théâtre de René de Obaldia par Gérard-Denis Farcy.
Théâtre Douze - Maurice Ravel, Paris
Duo de pièces courtes de René de Obaldia : Poivre de Cayenne et Grasse matinée, réunies par une langue qui scelle ces deux œuvres, dans lesquelles « on ne parle pas, on pense ! », dans lesquelles on joue surtout, oui ! À partir de 10 ans.
Théâtre Douze - Maurice Ravel, Paris
Duo de pièces courtes de René de Obaldia : Poivre de Cayenne et Grasse matinée, réunies par une langue qui scelle ces deux œuvres, dans lesquelles « on ne parle pas, on pense ! », dans lesquelles on joue surtout, oui ! À partir de 10 ans.
Palais des Glaces, Paris
En répliques, une toute nouvelle association de théâtre du Barreau de Paris, vous propose de découvrir une comédie de René de Obaldia rythmée, franche et joyeuse, emmenée par des comédiens avocats passionnés ! Avec cette parodie exaltée du Western-spaghetti en vogue dans les années 50, l’auteur nous offre un savant alliage de répliques acerbes, de fusillades survoltées et de moments de poésie, servis par une mise en scène pleine d’authenticité.
Théâtre de Poche-Montparnasse, Paris
René de Obaldia est un jeune centenaire: il a eu 102 ans l’année dernière ! François Marthouret traverse avec la douce gravité et la tendre causticité dont il a le secret l’oeuvre de cet Immortel poète, qui sait conjuguer l’enfance à tous les temps.
La Petite Croisée des Chemins, Paris
Aktéon, Paris
La Petite Croisée des Chemins, Paris
Laurette Théâtre, Paris
Aktéon, Paris
Aktéon, Paris
Théâtre Edouard VII, Paris