• Formation

2000 Licence de théâtre
1996 Ecriture de scénario
1992 - 1994 Atelier pratique au T.E.P (théâtre de l’Est Parisien)
1991 - 1994 Cours d’Art Dramatique Dominique Leverd
1983 - 1985 Ecole de cinéma (Conservatoire Libre du Cinéma Français)

• Au théâtre

2008 Pièce de théâtre La Légende de la Tour Fendue, lauréate du prix Beaumarchais 2006
2003 Pièce de théâtre La Cuiller de Bois du Caporal Avarres
2003 Pièce de théâtre La Mercurite pour Amadei Production
2002 Pièce de théâtre Aladdin pour Dans Les Décors 
1996 Court métrage (Et si on vivait ensemble, de Nathalie Camidebach), rôle du Cuisinier
1992-1993 Tournée théâtrale en Vendée (Pièces de Molière, Diderot et Ionesco)
1992 Machiniste au Cirque d’Hiver
1991 Collaboration à l’écriture d’une pièce de théâtre pour la D.A.S.C.O. (Direction des Affaires Scolaires de la Ville de Paris)
1991 Participation à une revue associative (Question de Caractère) 
1991 Pièce de théâtre Armagnacs et bourguignons

• De la plume à la scène

"Après bien des épreuves et des études littéraires en autodidacte Robert Ballestra a reçu le prix Beaumarchais 2006 pour une de ses pièces de théâtre jeune public et a créé sa compagnie, Le Castel Rialto. L’arbalète est son logo. Tiré de son nom, Ballestra, qui en italien désigne cette arme. “L’arbalète, c’est long à préparer, mais ça atteint la cible.” Une confidence qui vient tout à la fin de l’entretien, après être parvenu à la conclusion d’un caractère déterminé, d’une ambition “qui voit grand” et d’une écriture ciselée.

Né en Algérie, qu’il a quittée à l’âge de trois ans, Robert Ballestra passe son adolescence à Vitry dans un milieu populaire. Il s’inscrit à la bibliothèque municipale et, pendant deux ans, il se fixe un programme acharné : un livre par jour, des auteurs de l’Antiquité aux contemporains. “Pour ne pas être désarmé il fallait approfondir la grammaire, la rhétorique, l’argumentation.” Puis l’autodidacte se jette dans un autre extrême, le travail physique : déménageur, magasinier, coursier. À trente ans il obtient une formation théâtrale à la Sorbonne nouvelle et s’inscrit à un cours d’art dramatique donné par Dominique Leverd. “Pour comprendre de l’intérieur comment fonctionnent les comédiens. Avec lui j’ai appris comment faire respirer un texte.”

Voyant des enfants rire devant un spectacle jeune public, il s’écrie : “J’ai vu du soleil !” Le voilà qui devient auteur attitré de la compagnie Dans les décors en 2002. Grand succès de son adaptation d’Aladin, jouée cinq cents fois de Paris à Avignon. Quatre ans plus tard, épris d’indépendance, il crée sa propre compagnie à Vitry : Le Castel Rialto. Et la mène avec une forte exigence de qualité et de professionnalisme dans le choix de ses collaborateurs comme dans la dramaturgie. “Le théâtre, ce n’est pas de la conversation, c’est un débat. L’écriture doit être agissante.” Et sur le fond : “Je veux parler de l’humain. Être le porte-voix de la classe populaire et, en même temps, évoquer des questions spirituelles comme : que faire avec le monde d’aujourd’hui ?” Lui, en tous cas, a trouvé son but : “que “ça” éclate”, déclare-t-il, un doigt planté sur son front en signe de volonté." Carole Testa, Vitry le mensuel, N° 41 – avril 2008.