Le pont d’un paquebot, la nuit, entre l’Afrique du Nord et Marseille. Un homme se confie, l’autre écoute. Celui qui écoute, c’est Roger Martin du Gard, l’auteur des Thibault et de La Gonfle. Celui qui se confie est un inconnu, Italien, libraire, installé dans une métropole du Maghreb. C’est une confession intime et scandaleuse, récit à la fois délicat et impudique d’une aventure interdite…

Cette fable cruelle et sans pitié nous plonge avec malice dans la misérable et drolatique histoire de La Torine, pauvre fille, servante aussi naïve que rouée, qui tente de soutirer à son maître à l’agonie un testament que le vieux tyran s’obstine à lui refuser. A moins que… ? Lui versera-t-elle une dernière goulée de marc comme il le réclame si fort ? Et lui ? Lèguera-t-il son bien à quelque cupide voisin ? La fera-t-il héritière avant de crever ou la laissera-t-il dans la misère et la rancœur éternelle ?

Lieu : Théâtre de l'Idéal à Tourcoing. Jean-Claude Berutti nous fait redécouvrir cette farce paysanne grotesque et désopilante de Roger Martin du Gard. Sur les thèmes du sexe, de la ruse et de la cupidité, à chaque réplique le sordide côtoie le rire.

Cette farce paysanne de 1928 relève du fantastique plus que du tableau réaliste : une vieille femme hydropique - la Bique - doit être dégonflée sur l’heure au risque de mourir et de laisser sa fortune sans précision d’héritier. La force de la pièce tient à sa langue : « une espèce de condensé de divers patois et de vieux français ».

Cette fable cruelle et sans pitié nous plonge avec malice dans la misérable et drolatique histoire de La Torine, pauvre fille, servante aussi naïve que rouée, qui tente de soutirer à son maître à l’agonie un testament que le vieux tyran s’obstine à lui refuser. A moins que… ? Lui versera-t-elle une dernière goulée de marc comme il le réclame si fort ? Et lui ? Lèguera-t-il son bien à quelque cupide voisin ? La fera-t-il héritière avant de crever ou la laissera-t-il dans la misère et la rancœur éternelle ?