Sébastien Giacomoni a commencé et découvert la scène grâce à sa passion pour Elvis Presley, puis a décidé de se former sérieusement aux cours Florent, formation durant laquelle il aura l'occasion de jouer plusieurs spectacles publics (Grease, Tourista de Marius Von Mayenburg, Deux Frères de Fausto Paravidino, Le retour au désert de B.M Koltès, nombreuses pièces de Pirandello, Les Misérables de Victor Hugo).

Ensuite il jouera dans une adaptation musicale de Deux heures moins le quart avant JC, aussi La damnation de Dom Juan, C'est pas gagné.

Il découvre par la suite le cinéma, avec notamment le dernier film d'Audrey Dana Hommes aux bords de la crise de nerf, Bumping de Ebbo Harmeijer, également du court métrage, avec Le serment du chevalier de Daphné Bonneton.

S'en suivit une longue période sans activité du 17 mars 2020 au 3 Mai 2021 où personne ne l’appelait pour travailler... car personne ne travaillait. Il enchaînera à la sortie du covid (c’était donc ça) avec deux épopées en alexandrins sous la direction de Marc Tourneboeuf, L’ambition des damnés et Astrid ou l'acerbe comédie puis, prenant rapidement goût aux pieds mais n'étant pas fétichiste il enchaînera avec le rôle d'Ulysse dans Iphigénie de Jean Racine sous la direction de Clément Séclin.

Malgré qu'Elvis Presley ne fasse pas spécialement de doublage, Sébastien ose s'écarter de la voie du king qu'était la scène pour faire ses premiers pas à la barre et ajouter une autre corde à son arc, que seul Ulysse pouvait bander. Excitant n'est-il pas ?