En 1987, John Eliot Gardiner reçoit un doctorat honoris causa de l'université de Lyon. En 1988, il est nommé officier de l'ordre des Arts et des Lettres, puis commandeur en 1997. En 1990, la reine d'Angleterre le faisait commandeur de l'Ordre de l'Empire britannique (CBE) et, deux ans plus tard, il devient Honorary Fellow du King's College de Londres et de l'Académie royale de musique. En 1998, la reine d'Angleterre lui décerne, en outre, le titre de chevalier en récompense de sa contribution à la vie musicale du pays.
Son dynamisme et la diversité de son talent font de Sir John Eliot Gardiner l'un des chefs d'orchestre actuels les plus remarquables. Figure clé du renouveau de la musique ancienne, il s'est constamment opposé au conformisme dominant, grâce à une maîtrise musicale exceptionnelle doublée d'une grande érudition.
Fondateur de l'Orchestre Monteverdi en 1968, John Eliot Gardiner fait appel aux musiciens de cette formation pour créer, près de dix ans plus tard, les English Baroque Soloists. C'est en 1977 que le nouvel ensemble débute au Festival de musique ancienne d'Innsbruck, où il interprète Acis and Galatea d'Haendel avec des instruments d'époque.
1990 voit la création par Gardiner de l'Orchestre révolutionnaire et romantique, formation avec instruments d'époque spécialisée dans le répertoire classique et romantique. En concert comme en studio, John Eliot Gardiner se distingue par l'éclat, la maîtrise technique et l'originalité de ses lectures. L'étendue de son répertoire, qui va de Monteverdi à Verdi et bien au-delà, est amplement illustrée par les quelque cent cinquante gravures qu'il a réalisées pour les plus grandes maisons de disque européennes, notamment Philips Classics et Deutsche Grammophon. Gardiner a obtenu plus de Gramophone Awards que tout autre artiste. Seul Karajan a connu la même réussite en se voyant primé à trois reprises la même année.
Dans les années qui suivent immédiatement sa création, l'Orchestre révolutionnaire et romantique se forge une solide réputation internationale, grâce à ses interprétations et ses enregistrements de Ein Deutsches Requiem de Brahms, de la Symphonie fantastique de Berlioz et de la Messa da Requiem de Verdi. L'intégrale des symphonies de Beethoven réalisée pour Deutsche Grammophon Archiv suscite partout l'enthousiasme de la critique et fait référence. Nommée " Enregistrement de l'année " par le magazine Classic CD, elle est primée en Allemagne, au Japon et en République tchèque. L'intégrale des symphonies et des œuvres symphoniques de Schumann, parue au printemps 1998, reçoit sans tarder, quant à elle, le Deutscher Schallplattenkritik, tandis que Roméo et Juliette remporte le Choral Award du magazine Classic CD en 1999.
De plus en plus sollicité comme chef invité par les plus grands orchestres symphoniques d'Europe et des Etats-Unis, il a l'honneur de se voir décerner, en 1994, le titre prestigieux d'Artiste de l'année à la fois en Allemagne par le jury du Deutscher Schallplattenkritik et au Royaume-Uni par le magazine Gramophone. L'année suivante, il est élu Chef d'orchestre de l'année par le jury de musique classique de Cannes.
John Eliot Gardiner obtient d'importantes responsabilités auprès des plus grands orchestres, opéras et festivals du monde.
De 1980 à 1983, il est chef principal de l'Orchestre de la CBC à Vancouver. Directeur musical de l'Opéra de Lyon de 1983 à 1988, il y crée un orchestre entièrement nouveau, considéré aujourd'hui comme l'un des meilleurs de France. De 1981 à 1990, il est directeur artistique du Festival Haendel de Göttingen. De 1991 à 1994, il est chef principal de l'Orchestre symphonique de la NDR à Hambourg, formation dont la programmation et le répertoire évoluent considérablement sous son impulsion. Ensemble, ils réalisent pour Deutsche Grammophon cinq albums comprenant des œuvres de Brahms, Dvorak, Mahler, Zemlinski, Rachmaninov, Janacek, Kurt Weill et Benjamin Britten. En 1994, il est pour la première fois au pupitre de l'Orchestre philharmonique de Vienne, avec qui il grave la Veuve joyeuse de Lehar. L'enregistrement, édité par Deutsche Grammophon, remporte un immense succès critique que confirme l'obtention du Prix de la Nouvelle Académie du Disque lyrique. A partir de ce moment-là, Gardiner est un fréquent invité de la Philharmonie de Vienne, qu'il dirige notamment à l'occasion de son prestigieux bal annuel.
En 1996, John Eliot Gardiner prend la tête du Chœur Monteverdi et de l'Orchestre révolutionnaire et romantique pour Leonore, œuvre peu connue de Beethoven inscrite au programme d'une grande tournée européenne et du Festival de Salzbourg, ainsi qu'à celui du concert d'inauguration du Festival du Lincoln Center à New York. En 1998, on les retrouve en Allemagne, en Italie et aux " Proms " de Londres pour une nouvelle mise en scène du dernier opéra de Verdi, Falstaff, qui fait l'objet d'un enregistrement de Philips Classics.
En 1997, John Eliot Gardiner dirige une nouvelle production de Manon Lescaut de Puccini au Festival lyrique de Glyndebourne avec l'Orchestre philharmonique de Londres, ainsi que deux concerts Stravinski avec l'Orchestre symphonique de Londres. Toujours en 1997, il débute au pupitre de l'Orchestre philharmonique de Berlin et dirige Chérubin à Covent Garden avant d'interpréter, l'année suivante, Oberon à l'Opéra de Zürich.
En janvier 1999, John Eliot Gardiner dirige La Veuve joyeuse à l'Opéra d'Etat de Vienne, au programme duquel l'opérette n'a encore jamais figuré. En mai, il est à la tête du Chœur Monteverdi et de l'Orchestre révolutionnaire et romantique à Vienne et à Los Angeles, pour deux cycles de symphonies de Beethoven acclamés par la critique et suivis de concerts à Strasbourg, Louisbourg et Londres. Après un festival Schumann à New York, John Eliot Gardiner dirige également le Chœur Monteverdi et l'ORR à Lucerne et au Royal Albert Hall de Londres lors des " Proms " , où ils interprètent les Scènes de Faust de Schuman.
En 1999, Philips édite la Messe en la bémol flat de Schubert, qui vaut à Gardiner des critiques dithyrambiques. En octobre 2000, il dirige Alceste et Orphée et Eurydice de Gluck durant une résidence d'un mois au Châtelet, puis enregistre en direct pour Philips, au Barbican de Londres, l'Alceste.
En tant que chef invité, Gardiner s'est produit à la tête des plus grandes formations orchestrales, dont le Philharmonia, les orchestres de Boston et de Cleveland, l'Orchestre royal du Concertgebouw, l'Orchestre de chambre d'Europe et la Philharmonie de Vienne.
A la suite du succès phénoménal des enregistrements et représentations, dans une mise en scène partielle ou complète, des derniers opéras de Mozart avec le Chœur Monteverdi et les English Baroque Soloists en Europe, John Eliot Gardiner décide d'utiliser le même plateau pour son projet suivant, le Bach Cantata Pilgrimage qui doit commémorer le 250e anniversaire de la mort de J. S. Bach. John Eliot Gardiner, le chœur et les musiciens entreprennent alors de jouer, enregistrer et diffuser l'intégrale des 200 cantates sacrées de Bach, au cours d'une seule et même année, de décembre 1999 à décembre 2000, dans des églises réparties dans toute l'Europe. Cette aventure monumentale est la plus grande manifestation de musique ancienne jamais imaginée. Chaque cantate est interprétée le jour correspondant à celui pour lequel elle a été écrite.
Né en Angleterre, dans le comté du Dorset en 1943, Gardiner prend son premier bâton à l'âge de quinze ans. Etudiant à Cambridge, il part en tournée au Proche-Orient à la tête des Oxford and Cambridge Singers avant de créer le Chœur Monteverdi en 1964. A l'issue de son cursus universitaire, il poursuit sa formation musicale avec Thurston Dart à Londres et Nadia Boulanger à Paris.
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