Ambiente permet une traversée de ce que vit le danseur dans le mouvement : des bascules d’espace, glissements ou superposition de plans, dilatation ou contraction du temps, changements de perspectives… A l’aide d’un dispositif fait de lumières et de particules en suspension, le volume scénique, dans ses trois dimensions, est cloisonné par des pans de brouillard mobiles qui modulent l’espace et incitent celui qui s’y trouve, comme celui qui regarde, à anticiper sur l’évolution de ce qui advient.

Quel regard pose-t-on sur le corps aujourd’hui, sur le corps genré, le corps dansant ? Après s’être intéressée au corps féminin, Stéphanie Aubin continue dans ce deuxième opus sa réflexion sur la représentation du corps, mais du côté masculin cette fois.

Entre conte et actions physiques, correspondances rêvées et vraies rencontres, illusions et corps éloquents, cette création en forme de conte philosophique nous parle d'un certain état de la représentation…

L'art est-il indispensable ? Avec un humour tout "étonniste", la question est posée en public... et avec lui. Nos quatre auteurs inventent ici une performance visuelle et verbale qui plonge les spectateurs au cœur d’une expérience esthétique par un dispositif de casques et de micros.

Une création composée de trois pièces autonomes et complémentaires, chacune s’inscrivant dans un rapport privilégié à une autre discipline artistique.