Durant quelques jours, la compagnie investit le théâtre et prépare une soirée sur la thématique du vrai et du faux. On s’amusera à croire vrai ce qui ne l’est pas. Avec nos cinq sens, nous serons complices d’illusions et de croyances. Sans faux-semblants, il y aura de vrais invités et de véritables surprises.  

Et si les objets pouvaient partager leurs états d’âme avant de disparaître, que nous diraient-ils ? Ils causeraient sans doute d’usure et de fragilité. 

Deux solos interprétés par Valentin Pasgrimaud et Arno Wögerbauer retracent, pour l’un, l’opposition d’un petit village à une construction autoroutière, pour l’autre, l’itinéraire sentimental d’un individu. Ces histoires teintées d’absurde rendent hommage au théâtre d’objets des années 1980.

Une plongée dans l’Israël-Palestine d’hier et d’aujourd’hui, inlassable histoire de construction et de destruction. Les comédiens composent leur récit avec du bois, des briques, des théières, avec ce qu’ils ont sous la main.

Ces quatre camarades-là sont trop jeunes pour avoir connu Mai 68 mais ils ont une histoire à nous raconter. Tricotant ensemble les fils de la biographie d’une jeune femme de l’époque nommée Colette et ceux de l’histoire sociale, les Maladroits unissent leurs forces, leur talent de comédiens et leur art de détourner les objets ordinaires.

Sur la toile cirée d’une table de cuisine, deux trentenaires nous emportent dans l’épopée de leur mémoire familiale marquée par la guerre d’Espagne. Avec une énergie fiévreuse et une inventivité de tous les instants, ils manipulent tasses, cuillères, café moulu et sucre en morceaux, rejouant passionnément l’histoire de Angel, leur grand-père anarcho-syndicaliste.