Deux solos interprétés par Valentin Pasgrimaud et Arno Wögerbauer retracent, pour l’un, l’opposition d’un petit village à une construction autoroutière, pour l’autre, l’itinéraire sentimental d’un individu. Ces histoires teintées d’absurde rendent hommage au théâtre d’objets des années 1980.
Et si les objets pouvaient partager leurs états d’âme avant de disparaître, que nous diraient-ils ?
Ils causeraient sans doute d’usure et de fragilité. Pour faire entendre ces paroles insolites, les Maladroits déclinent leur habileté à détourner les objets du quotidien dans la forme de l’installation plastique. Des feuilles de papier blanc constituent la toile de fond sur laquelle s’inscrivent des bulles de bande dessinée. La vie secrète d’objets de rien du tout, glanés dans les brocantes, est alors dévoilée.
Des sujets miniatures, une mappemonde, une carte routière et une série de bibelots forment les pièces de ce puzzle humoristique qui laisse transparaître une forme de mélancolie.
Impromptus : Les Petites chaises et L’Autoroute, deux formes brèves à l’esthétique minimaliste accompagnent l’exposition.
Ces deux solos interprétés par Valentin Pasgrimaud et Arno Wögerbauer retracent, pour l’un, l’opposition d’un petit village à une construction autoroutière, pour l’autre, l’itinéraire sentimental d’un individu. Ces histoires teintées d’absurde rendent hommage au théâtre d’objets des années 1980, en particulier à l’esprit artisanal de compagnies telles que Théâtre de Cuisine, et d’artistes comme Gyula Molnár.
73 rue Mouffetard 75005 Paris