« C’est par un mercredi pluvieux de février 1994, sur l’autoroute qui m’amenait à Strasbourg, tandis que je comprenais - enfin - comment fonctionnait mon répondeur à distance, que l’avenir de ma pièce se décida : Stephan Meldegg avait aimé mon texte et me demandait de le rappeler.

Des lectures furent alors organisées afin d’établir plusieurs corrections et qui permirent ainsi à des comédiens de s’imposer avec brio. Enfin, Stephan Meldegg organisa une lecture à laquelle il avait convié Alain Sachs…

Très sincèrement, je n’en reviens toujours pas (mes proches se feront un plaisir de vous le confirmer…)

J’avais commencé à écrire cette histoire aux environs de ma trentaine, je m’approchais (dangereusement ?) d’un premier bilan. J’ai donc écrit, dans cet état d’esprit, l’aventure quotidienne de quatre personnages qui font ce qu’ils peuvent tout en développant un zèle inné pour se mettre dans des situations extravagantes… de là à y voir une projection ( ?)…

(Remarquez, en y réfléchissant, j’ai bien peur que là aussi mes proches se fassent un plaisir de vous le confirmer…) »

Xavier Daugreihl, préface de Accalmies Passagères, L’avant scène, 1997.