- Transire - s’inspire des travaux de l’anthropologue Françoise Héritier sur la question du masculin et du féminin, de l’identique et du différent et de leur perméabilité. Sur le plateau, deux couples éprouvent ensemble une partition vocale et chorégraphique. Dans une lente progression, corps et voix se submergent et chaque interprète est plongé dans une multiplicité d’états de corps et de conscience. La question du passage qui sous-tend le propos de la pièce affranchit le mouvement au profit d’une énergie proche de la transe : la conjugaison des corps et des voix explore un espace émotionnel comme une cérémonie intime, ouverte à l’indicible… Un étrange voyage qui nous entraîne en un lieu inconnu, comme une perte de soi, une stupéfaction…
Durée : 30 minutes.
La salle entièrement baignée de lumière rouge. Au centre le soliste, sur le côté gauche un amas de corps. Le spectacle débute par la musique de New Order : Crystal. Le soliste adopte des positions clinquantes, improbables en mouvements longs et continus. L’amas de corps se lève et va se positionner dans des poses improbables. Fin de la musique, le soliste reste seul, les autres danseurs reforment l’amas. Bien sûr, l’amas de corps interfère sur le soliste. Eviter les mouvements d’ensemble ? La danse d’un soliste, la danse à l’unisson. Il y a une histoire entre un individu et un groupe. Peut-être à l’évidence une mise en avant d’un individu au détriment du groupe, pour parler du pouvoir. En fond sonore, des lignes de basses. Vibratoire, quelque chose de l’ordre de la tragédie.
Durée : 50 minutes.
16, rue Georgette Agutte 75018 Paris