En 1955, quand Genet écrivit – sans l’achever – Elle, on ne parlait pas encore d’identités sexuelles non binaires, ou de fluidité du genre. Mais tout vient avant à l’écrivain, qui invente un être d’essence, essence divine qui plus est, monté les fesses à l’air sur patins à roulettes, et comme toute essence, hautement inflammable. Elle, c’est le pape, rien de moins. Livrée à un photographe, Sa Sainteté se dévoile : elle est auguste absence, dé à coudre ou girafe en peluche, oui mais pourtant la terre tourne autour de sa tiare…
S’emparant de la pompe ecclésiastique dont il saisit à plaisir le théâtre, Genet livre ici un objet scénique saisissant, sans pareil, à la poésie explosive. Familier de l’auteur, interprète de Madame dans Les Bonnes, Alfredo Arias incarne lui-même cet insaisissable mélange de chair et d’auréole. « Aussi féminine que sacrée, son image réelle ou inventée se condensera finalement dans un morceau de sucre qui permettra, en absorbant un café, d’ingérer un peu de la grâce divine que sa personne représente. »
« Etrange texte (...), une pièce inachevée qu'Alfredo Arias met en scène sans chercher à en résoudre toutes les énigmes mais en soulevant, avec un sens aigu de la dérision, certaines questions qui le traversent. » Télérama TT
« C'est un texte voyou, joyeux et bordélique. C'est un spectacle qui fait du bien ! » France Culture
« Scandaleusement réjouissant ! » Rue du théâtre
« La verve mordante de Jean Genet irradie à l'Athénée avec l'adaptation iconoclaste de son " Elle " par Alfredo Arias. La mise en scène fait honneur à la prose féconde d'un Jean Genet [...] fascinant. » Publik'Art
« Alfredo Arias dresse un portrait irrévérencieux du Saint-Père pour mieux s'interroger sur son image. » AFP
« Entre burlesque baroque et réflexion métaphysique, ce spectacle aussi élégant que décapant convoque Sade et Pasolini pour nous interroger sur la religion, ses images et ses rites. » Les Echos
« Alfredo Arias revient sur scène, dans une pièce comme écrite pour lui. C'est " Elle " , la pièce poétique, burlesque et mystique de Jean Genet. » Transfuge
Quel bonheur de retrouver Alfredo Arias, le metteur en scène, dans un texte qui semble écrit pour lui : les mots dansent pour créer un univers décapant, fantasque et burlesque, très moderne, à l'esthétique impeccable. L'ensemble des acteurs est formidable au milieu desquels Alfredo Arias, le comédien, nous fait jubiler. Courez-y !
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Quel bonheur de retrouver Alfredo Arias, le metteur en scène, dans un texte qui semble écrit pour lui : les mots dansent pour créer un univers décapant, fantasque et burlesque, très moderne, à l'esthétique impeccable. L'ensemble des acteurs est formidable au milieu desquels Alfredo Arias, le comédien, nous fait jubiler. Courez-y !
Square de l'Opéra-Louis Jouvet, 7 rue Boudreau 75009 Paris