Jean Genet est écrivain, poète et auteur dramatique français.
Il naît en 1910 à Paris. Orphelin, il est placé dans une famille d’accueil. À la suite d’une série de fugues et de délits mineurs, il connaît sa première expérience carcérale à 15 ans avant d’être mis en détention jusqu’à sa majorité à la colonie pénitentiaire de Mettray.
À 18 ans, il s’engage dans l’armée, déserte en 1936 et quitte la France. Durant 1 an, il vagabonde à travers l’Europe avec de faux papiers.
De retour en France en 1937, il fait l’objet, en 7 ans, d’une douzaine d’inculpations pour désertion, vagabondages, falsification de papiers et vols. Durant ces périodes de captivité, il entame la rédaction de Notre-Dame-des-Fleurs.
Arrêté pour vol de livres en 1942, il est condamné à 8 mois de prison. Il y compose son premier poème Le Condamné à mort, qu’il fait imprimer à ses frais. À la fin de cette année, il achève Notre Dame-des-Fleurs.
En 1943, il signe son premier contrat d’auteur avec Paul Morihien, secrétaire de Jean Cocteau, pour 3 romans, un poème et 5 pièces de théâtre.
Cette même année, il est arrêté à Paris pour le vol d’une édition rare des Fêtes galantes de Paul Verlaine. Grâce à Cocteau qui le présente à la barre comme « le plus grand écrivain de l’époque moderne », il échappe à la réclusion à perpétuité et est condamné à 3 mois de prison. Il rédige alors Miracle de la rose.
En 1943, ses premiers écrits, jugés pornographiques, sont censurés, mais imprimés clandestinement.
En 1944, après une nouvelle condamnation à 4 mois de captivité, il est libéré et ne retournera plus en prison.
Entre 1945 et 1948, il écrit Pompes funèbres, Querelle de Brest et Journal du voleur et 3 pièces de théâtre : Haute Surveillance, Les Bonnes et Splendid’s.
Dans l’œuvre de Jean Genet, Splendid’s (1948) tient une place à part, presque clandestine, manuscrit oublié et publié pour la première fois en 1993. Durant cette même période, il imagine et réalise son seul film, Un chant d’amour.
Entre 1955 et 1961, il écrit et publie Le Balcon, Les Nègres et Les Paravents qui le placent au premier rang des dramaturges contemporains et marquent le début d’un engagement politique fort.
Publiée en 1961, la dernière grande œuvre dramatique de Genet, Les Paravents, dut attendre 1966 avant d’être présentée à Paris, grâce à l’intervention d’André Malraux.
Après le suicide de son compagnon Abdallah Bentaga en 1964, Jean Genet connaît une période de dépression. Il affirme avoir détruit ses manuscrits et renoncé à la littérature. Il entreprend un long voyage jusqu’en Extrême-Orient.
À son retour en France, il est surpris par les événements de mai 1968. Il publie alors, en hommage à Daniel Cohn-Bendit, son premier article politique.
En 1970, il entre illégalement aux États-Unis par le Canada et le 1er mai, dans un discours fondateur sur le campus de l’université de Yale-New Haven, il dénonce la manière dont l’éducation supérieure forme les « chiens de garde » de la société. Il commence aussi la rédaction d’un ouvrage relatant ses séjours dans les camps palestiniens et son engagement auprès des Black Panthers, ouvrage abandonné puis repris plusieurs fois avant d’aboutir, 15 ans plus tard en 1986, à la publication d’Un captif amoureux.
En 1982, il se trouve à Beyrouth lorsque sont perpétrés les massacres dans les camps palestiniens de Sabra et de Chatila. Genet rédige alors Quatre heures à Chatila.
Atteint d’un cancer de la gorge depuis 1979, il meurt en 1986 à Paris.
Photo : © Roger Parry
Théâtre 14, Paris
Tous les soirs, Claire et Solange inventent des histoires, se fardent, s’habillent et jouent à être une autre pour échapper à la trivialité de leur quotidien.
Théâtre du Nord-Ouest, Paris
Elles la scrutent. Madame ne les voit pas. Dans un huis-clos au climat oppressant, Genet interroge le spectateur sur les limites d’un jeu de rôle où l’être se confond avec le personnage. Et lors, à quelles folies conduirait le travail de l’acteur s’il ne connaissait aucune règle ?
Théâtre des Abbesses, Paris
Un acteur, un acrobate, un musicien. Chacun donne à entendre la langue-flamme de Genet dans l’alchimie d’une partition qui capte tous les sens. Spectacle déconseillé aux moins de 16 ans.
Odéon - Théâtre de l'Europe, Paris
Dans Les Paravents, une famille traverse ce qui semble évoquer la guerre d’Algérie. Mais quelle famille ! Une mère, son fils et la bru « la plus laide du pays d’à côté et de tous les pays d’alentour » errent de larcins minables en sublimes traîtrises, tandis qu’autour d’eux la révolution s’organise. Arthur Nauzyciel remonte ce drame fou et monstrueux.
Théâtre 14, Paris
Tous les soirs, Claire et Solange inventent des histoires, se fardent, s’habillent et jouent à être une autre pour échapper à la trivialité de leur quotidien.
Echangeur, Bagnolet
Sept femmes venant de différents endroits du monde (Haïti, Chine, Russie, Kurdistan, Pologne), enfermées dans un abri pour réfugiés, tentent de « partager » leur identité cachée à travers une suite incessante de jeux, révélations et performances. A partir de 16 ans.
Laurette Théâtre, Paris
Il s'agit d'un conte et même d'un conte fantastique. Claire et Solange Lemercier décédées en 1947 sont devenues deux esprits qui répètent inlassablement, à la nuit tombée, tel Sisyphe, la fameuse dernière nuit de leur existence et leur dévotion pour Madame …
Laurette Théâtre, Paris
Il s'agit d'un conte et même d'un conte fantastique. Claire et Solange Lemercier décédées en 1947 sont devenues deux esprits qui répètent inlassablement, à la nuit tombée, tel Sisyphe, la fameuse dernière nuit de leur existence et leur dévotion pour Madame …
Cartoucherie - Théâtre de l'Epée de Bois, Paris
Deux bonnes aiment et haïssent à la fois leur patronne et tentent une fois de plus d'assassiner Madame.
Pixel, Paris
Théo Théâtre, Paris
La Petite Croisée des Chemins, Paris
Guichet Montparnasse, Paris