Dans Les Paravents, une famille traverse ce qui semble évoquer la guerre d’Algérie. Mais quelle famille ! Une mère, son fils et la bru « la plus laide du pays d’à côté et de tous les pays d’alentour » errent de larcins minables en sublimes traîtrises, tandis qu’autour d’eux la révolution s’organise. Arthur Nauzyciel remonte ce drame fou et monstrueux.
Représentations surtitrées en anglais les 1er, 8, 15 juin, en français le 14 juin.
Audiodescription les jeudi 13 et dimanche 16 juin.
Les pièces de Jean Genet regorgent de parias irrécupérables qui, tout en vous regardant avec un éclair de malice dans les yeux, se vautrent dans la fange, le tout dans un langage lyrique irradiant. Dans Les Paravents, une famille traverse ce qui semble évoquer la guerre d’Algérie. Mais quelle famille ! Une mère, son fils et la bru « la plus laide du pays d’à côté et de tous les pays d’alentour » errent de larcins minables en sublimes traîtrises, tandis qu’autour d’eux la révolution s’organise. Colons et colonisés, civils et militaires, magistrats et prostituées : quelque cent dix personnages défilent en seize tableaux. Dans ce drame insolent et grotesque où « les extrêmes se touchent » (B. Poirot-Delpech), Genet va crescendo vers l’explosion des frontières entre l’ordure et la grâce, l’illusion et la réalité, les vivants et les morts, pour finir dans un grand éclat de rire face à la vanité du monde.
À sa création à l’Odéon en 1966, cette pièce qui se situe « en-dehors de toute morale » selon Genet lui-même, provoqua une violente bataille entre les défenseurs de l’armée et de l’Algérie française, et ceux de la liberté de création. Presque soixante ans plus tard, Arthur Nauzyciel remonte ce drame fou et monstrueux sur la scène de l’Odéon. Une troupe de seize comédiens porte ce théâtre du corps et de l’artifice. En réactivant la puissance métaphysique et mélancolique de cette œuvre écrite « pour faire rougir les morts », Nauzyciel fait sien le geste de Genet : transcender le réel par la poésie pour rendre le monde acceptable.
Absolument exceptionnel. D'une justesse, d'une fulgurance et d'une actualité fracassantes! Et redonnée là même où elle avait été montée la première fois, en 1966 et avait fait scandalisé les nationalistes et ultras. Le texte est sublime, la mise en scène tout en beauté, le jeu des acteur·rices est un poème. Merci vivement pour ce bijou.
Une pièce tout en lieux communs, poncifs, et longueurs … à l’image de la descente de Said en 10 minutes au départ de la pièce. Imaginez la remontée à la même vitesse 2h45 après !! Des acteurs dont on ne comprend pas leurs propos soit par manque d’articulation ou par bande son en même temps !! Colonialistes et militaires de bande dessinée !! Bon point la Marseillaise n’est pas sifflée ???? Public critique et scandalisé à la création ; aujourd’hui qqs applaudissements mais pas de sifflets !! On s’embourgeoise a Paris !! Quel regrets après "Les bonnes" au Théâtre 14 et "Les Nègres" ici même d’anthologie !! Difficile de faire moins bien !!!
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Absolument exceptionnel. D'une justesse, d'une fulgurance et d'une actualité fracassantes! Et redonnée là même où elle avait été montée la première fois, en 1966 et avait fait scandalisé les nationalistes et ultras. Le texte est sublime, la mise en scène tout en beauté, le jeu des acteur·rices est un poème. Merci vivement pour ce bijou.
Une pièce tout en lieux communs, poncifs, et longueurs … à l’image de la descente de Said en 10 minutes au départ de la pièce. Imaginez la remontée à la même vitesse 2h45 après !! Des acteurs dont on ne comprend pas leurs propos soit par manque d’articulation ou par bande son en même temps !! Colonialistes et militaires de bande dessinée !! Bon point la Marseillaise n’est pas sifflée ???? Public critique et scandalisé à la création ; aujourd’hui qqs applaudissements mais pas de sifflets !! On s’embourgeoise a Paris !! Quel regrets après "Les bonnes" au Théâtre 14 et "Les Nègres" ici même d’anthologie !! Difficile de faire moins bien !!!
Place de l'Odéon 75006 Paris