Schubert est le dernier grand musicien chez qui la sonate pour piano occupe une position importante dans son catalogue pour le clavier. Il en composa tout au long de sa vie, peut être avec le secret espoir d’égaler celles de Beethoven. Si la totalité des opus ne forme pas un ensemble aussi structuré et cohérent que peut l’être le corpus du maître de Bonn, les dernières forment un trio « naturel » qu’Alfred Brendel, l’un de leur grand interprète, définissait ainsi : «forces de destruction dans l'ut mineur, lumière de la majeur, enfin résignation avec celle en si bémol majeur».
Salué pour la poésie et la finesse de son jeu, le pianiste Adam Laloum est l’un des plus sensibles ambassadeurs de cette génération trentenaire de pianistes français que l’on voit éclore ces dernières saisons. Brahms, Schubert et Schumann appartiennent à son panthéon et il les sert avec bien du talent.
Au programme
Schubert Sonate n° 19 D. 958
Sonate n° 20 D. 959
Sonate n° 21 D. 960
15, avenue Montaigne 75008 Paris