Dans le cadre du Festival Open Space 1.
Dans la région de Buenos Aires : ils sont cinq, en bord de plage, sous les apparences élégantes et contenues d’une tenue de cocktail ou d’une soirée dansante, à laisser percer leur besoin d’amour. Née de la défaite des attitudes convenues ou de la volonté de paraître, la danse jaillit progressivement des corps qui libèrent leurs émotions et leurs désirs ; réponse à l’écoute de nos aspirations véritables, elle révèle la profondeur du besoin d’aimer et d’être aimé, loin de l’image que nous donnons de nous-mêmes au premier abord. Construite sur une accélération d’ensemble, la pièce contribue ainsi, par son rythme, à la libération des émotions derrière les apparences, en laissant finalement les corps se laisser emporter par elles.
Note d’intention
Aguas Verdes approfondit le thème de l’amour présent dans la pièce précédente. Cette création fait apparaître l’amour derrière les apparences, derrière la séduction, la froideur et la confiance fabriquée des personnages. Il s’agit de mettre en présence des situations, des noeuds d’histoires, où se donne à lire notre besoin charnel d’étreindre et d’être aimé, dans l’idée que sous les apparences, sous la surface, se délivre la parole authentique de la chair en demande d’affection. Centrée sur la figure d’un couple, la pièce développe leurs rencontres manquées, les chemins et les détours par lesquels ils passent avant de se permettre d’être eux-mêmes et de s’aimer.
Nekyia est un voyage onirique et déambulatoire dans les abîmes de cette partie mystérieuse et méconnue de l’individu qu’est l’inconscient ; et plus particulièrement, une confrontation avec cette entité qui le compose que le psychanalyste Jung nomma Shadow. Dès lors, en quête d’absolu vers la plénitude de l’être, une dialectique s’ouvre entre le moi et l’inconscient. Notre véritable nature ne repose-t-elle pas dans le monde des images de notre inconscient ?
16, rue Georgette Agutte 75018 Paris