Imaginez un orchestre de chambre + un accordéon, deux chanteuses dont une lyrique, un grand acteur dans un Je me souviens musical. Un incroyable méli mélo surréaliste où la valse du cinéclub côtoie Stimmung de Stockhausen, la pub des Bas Dim, le final de la 7ème de Beethoven où Brassens, Ferré, Brel alternent avec Schubert, Mahler et Purcell…
Texte, conception artistique : Ami Flammer
Orchestration : Olivier Dejours
Mise en espace, lumières : Georges Lavaudant
Avec Jean-Max Dussert (clarinette), Ami Flammer (violon), Christine Laforet (accordéon), Diana Ligeti (violoncelle), Georges Pludermacher (piano), Frédéric Stochl (contrebasse), et Michael Lonsdale (voix parlée), Guesch Patti (voix chanson), Maja Pavlovska (voix lyrique).
Ce spectacle rend hommage à, ou s'inspire de Georges Perec, en ce sens qu'il est une suite de « gouttes » de souvenirs qui s'égrènent à la suite les uns des autres - une sorte de « Je me souviens » musical, ceci avec beaucoup de modestie.
Des souvenirs musicaux et sonores, sans limite de style ou d'esthétique : nous passerons de la pub des bas Dim à la première Sequenza de Berio, du final de la Septième Symphonie de Beethoven à Hymnen de Stockhausen, d'une chanson de Mai 68 à India Song de Carlos d'Alessio (Duras), d'un lied de Schubert à une chanson de Jacques Brel...
Un voyage dans une mémoire personnelle, mais aussi dans nos mémoires, au gré des musiques qui passent par la tête sous la douche, quand on ne fait plus très bien la différence entre Beethoven et Brassens, parce que le souvenir s'impose à nous sans plus se nommer.
Nous disposerons d'un ensemble instrumental : violon, contrebasse, accordéon, piano, clarinette et violoncelle. Les oeuvres seront donc transcrites pour diverses combinaisons incluses dans ce septuor, épaulé par un chanteur et une chanteuse, l'un « classique » et l'autre plus « généraliste ».
Enfin, un texte reliera ces souvenirs, qui parlera de la spécificité de la mémoire musicale par rapport à d'autres formes de mémoire (visuelle, olfactive, etc.) mais aussi donnera des «clés», des énumérations d'informations sur la notation - l'origine du nom des notes, par exemple - des anecdotes de la vie musicale, du métier, des sensations, des souvenirs qui appartiennent au passé des musiciens mais aussi des mélomanes ; et tout un « vocabulaire musical », si familier mais souvent mal interprété.
Si l'égreneur de souvenirs aura bien quelque chose du Docteur Faustus de Thomas Mann, la tonalité pour autant sera ludique plutôt que didactique, et lusingando (« avec une expression caressante »). L'ensemble sera mis en scène dans l'esprit d'un distributeur automatique de souvenirs : « allongé », « sans sucre », « avec dièse », « sans bémol »…
Ami Flammer
9, bd Lénine 93000 Bobigny
Voiture : A3 (Porte de Bagnolet) ou A1 (Roissy) ou RN3 (Porte de Pantin) sortie Bobigny / centre-ville ou A86 sorties N° 14 Bobigny /Drancy.
Parking à proximité (un parking gratuit dans le centre commercial Bobigny 2 est accessible les soirs de représentation)