Avec Re-Vue, un spectacle danse/théâtre inclassable, Guesch Patti la pudique nous livre le plus touchant des autoportraits et signe sa première chorégraphie.

Evénement que ces Princesses, mises en « beauté» par la chorégraphe Odile Azagury qui réunit la fine fleur de la danse pour un projet monstre, autant que musical. Une utopie en mouvement pour tout dire. Spectacle déambulatoire à partir de 10 ans.

Imaginez un orchestre de chambre + un accordéon, deux chanteuses dont une lyrique, un grand acteur dans un Je me souviens musical. Un incroyable méli mélo surréaliste où la valse du cinéclub côtoie Stimmung de Stockhausen, la pub des Bas Dim, le final de la 7ème de Beethoven où Brassens, Ferré, Brel alternent avec Schubert, Mahler et Purcell…

Michel Vinaver raconte un moment particulier de l’histoire du capitalisme : la naissance du marketing. Quarante ans après l'écriture de la pièce, Christian Schiaretti en présente la version intégrale. Un événement dans l'histoire contemporaine du théâtre français ET une réussite éclatante ! A VOIR !

Une troupe d’artistes de variété en rade lors d’une tournée au Vietnam : mousson, orage qui crève le ciel, ballet incessant des cyclo-pousses et des pétrolettes. Sur un air de Chet Baker, on évoque Monk et Miles Davis, Jeanne et Miles, des histoires de Chine, d’Orient et de Brooklyn, de terres lointaines. On ressasse le passé proche des colonies et de l’histoire du jazz, comme celle du sax ténor fou du grand orchestre de Duke Ellington. Un monde “où tout fout le camp” mais où il fait bon se promener un soir de juin. Les voyages, les départs, les adieux, le passage de la ligne : Bombay, Bangkok, Hanoi, le communisme, la vie qui continue. Hanoi Blues.

Avec Kurt Weill, Brecht entreprend une adaptation de L’Opéra des gueux de John Gay, représenté en 1728. Il transpose aux années 20 l’action qui se passe dans les bas-fonds de Londres. Des intérêts d’affaires y opposent le chef d’une agence de mendiants, Peachum, à Mackie-le-Surineur, escroc et souteneur de grande envergure. Habilement, ils tirent profit de l’hypocrisie du monde bourgeois et n’hésitent pas à collaborer avec la police. Une mise en scène Christian Schiaretti.

Un texte fondé sur plus de deux cents entretiens avec des femmes qui ont confié leurs sensations, leurs traumatismes, leurs aspirations, leurs angoisses, leurs joies… 30 ans après révolution sexuelle, le mot vagin reste tabou, honteux, ou tout le moins « embarrassant »

es paillettes, les strass, le merveilleux ne font-ils pas toujours rêver les chorégraphes contemporains ? Le music-hall, lieu du beau et du magique, de l’absurde et parfois même du politique, promet un terreau fertile à cette triplette d’auteurs. Avanti !