A partir de 14 ans.
Maxence Rey dissèque les silences dans le corps de la danse, dans leurs plasticités, leurs lumières, leurs textures et leurs sonorités. Au coeur d’une installation chorégraphique, visuelle et sonore, ce spectacle est une attention au subtil, à l’infime, au ralentissement.
Objet confidentiel, hybride, épuré et minimal, la pièce questionne l’articulation des concepts du temps, d’espace, d’infini et de présence au sein d’une installation chorégraphique, visuelle et sonore. Au coeur du dispositif, l’expérience sensitive et contemplative du spectateur.
« Au fil de mes créations chorégraphiques, je poursuis l’exploration de l’imperceptible, du frémissement, en faisant émerger des états de corps singuliers, où la figure côtoie la défiguration, l’informe, le charnel, l’humain, l’inhumain, le tout en prise avec la souveraineté du fantasme. La danse est organique, le mouvement minimaliste, la présence puissante, les pulsions agissant de l’intérieur. Le tout avec étrangeté, suggestion, décalage, fantaisie et un surréalisme teinté d’humour (…). Mon lien aux arts plastiques est prégnant. C'est souvent depuis l’observation picturale et visuelle que s'ouvrent les questions que j’active sur le plateau du théâtre. La pièce Anatomie du Silence marque une nouvelle étape dans ma relation aux arts plastiques. » Maxence Rey.
« Dans Anatomie du silence, Maxence Rey oppose son épure aux pollutions sonore, visuelle et lumineuse ainsi qu’à la pensée unique en matière de croissance économique, toutes héritées du XXe siècle. On ne sait où conduira l’humanité son culte de la vitesse. Rey danse ici comme dans l’oeil du cyclone, comme dans un trou noir apaisant. On peut y lire une suite directe à Le Moulin des tentations, sa pièce précédente. Sans moralisme aucun, Rey s’engage sur le chemin du retour vers une spiritualité de la raison pure. Elle creuse le reflet d’un rapport de plus en plus tendu, celui entre la nécessité d’un équilibre de la conscience collective face à l’individu, traversé par de plus en plus d’extrêmes. » Thomas Hahn, Danser – canal historique
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