Il y a Apolline et son balai. Il y a Cécilia et son piano.
Apolline, aussi nunuche qu’allumée, se rêve chanteuse. Cécilia, à priori plus sérieuse, est au bord de la crise de nerfs : elle est en retard, on lui a volé ses partitions et elle n’arrive pas à se défaire de la balayeuse farfelue qui s’empiffre de pilules roses pour étouffer ses déceptions amoureuses.
Le ton est donné dès le début de ce spectacle croustillant dans lequel s’invitent avec beaucoup de grâce des chansons enchaînées avec une étonnante fluidité.
Le répertoire est riche et varié – de Mireille à Carmen Maria Vega, en passant par Le Forestier, les Rita Mitsouko et Danièle Compère – et pourtant on ne perd jamais le fil de cette histoire drôle et émouvante.
Apolline et Cécilia se dévoilent et s’affrontent : quand la nunuche devient arrogante et hystérique, la pianiste se révèle explosive et déjantée. Bien entendu elles ne pourront plus se passer l’une de l’autre, pas plus que nous de ce duo enchanteur et anticrise. Apolline et Cécilia ont inventé un style : le leur !
15, rue des Blancs Manteaux 75004 Paris