(Tout va bien - en grec)
Les Arts Sauts
Trapèze volant, trapèze ballant, trapèze sans répit… Un spectacle d'acrobatie féerique mêlant prouesses acrobatiques et techniques dans une atmosphère d'élégance surréaliste et poétique avec l'ivresse du vertige et de l'émotion en toile de fond.
Ola Kala est encore une recherche approfondie sur l'esthétisme, le mouvement en l'air spectaculaire et inventif autour du vol et de la chute, du plaisir et du désir partagés… Le corps remplace la parole, les images se succèdent sur une structure scénographique permettant une nouvelle technicité en réinventant l'espace de jeu autour d'un trapèze en croix.
Sur scène, à 12 m de hauteur, les 5 musiciens jouent un rôle fondamental dans l'intensité du spectacle. En parfaite harmonie avec les corps, la musique vibre, suit le ballet aérien. Elle s'enrichit de nouveaux instruments et du numérique pour compléter le caractère acoustique du précédent spectacle.
S'ajoute à ce travail spécifique une place importante à la lumière, la sonorisation et l'image sous une très haute bulle blanche où, pour la première fois, le cercle intime de la piste permet au public allongé dans les transats d'entourer les artistes.
Trapézistes : Emma Assaud, Benoît Belleville, Maxime Bourdon, Gilles Charles-Messance, Mélissa Colello, Jérémy Cordelle, Stéphane Drouard, Germain Guillemot, André Madrignac, Frank Michel, Renald Musacchia, Guillaume Quillard, Stéphane Ricordel, Jean-François Rogemont, Sara Sandqvist, Nehmatallah Skaf, Jean-Antoine Veran
Musiciens : Benoît Fleurey (violoncelle, guitare électrique), Frédéric Fleischer (programmation musicale), Mathieu Monneret (violoncelle, oud), Natasha Rumiz (violon, alto, guitare électrique, basse électrique), Pascale Valenta (chanteuse)
Les Arts Sauts sont nés en 1993 autour d’un verre entre amis. L’idée première était d’extraire un numéro de trapèze du chapiteau et d’en faire un art à part entière. Passionnés par le trapèze, obsédés par le même mode de vie - voler, ils créent après 5 mois de travail intense le premier spectacle des Arts Sauts.
Spectacle en extérieur, une structure Eiffel de 20 mètres de haut, sorte de mécano géant qui une fois déployé leur permet de voler en plein air, en plein ciel, mélange harmonieux d’un élément naturel et d’un matériau industriel pensé par une classe de BTS du 11ème arrondissement de Paris et réalisé aux Abattoirs de Marseille sous la direction de Philippe Moutte. Le premier spectacle voit le jour en juin 1993.
Un spectacle simple, pur, esthétique, où 11 fous volants s’élancent dans les airs avec une spontanéité indescriptible. Le tout bercé par les sons étranges d’un violoncelle et d’une voix lyrique. Il rencontre un vif succès à l’étranger grâce au soutien de l’AFAA. Les Arts Sauts parcourront tous les continents avant d’être reconnus par la France. Ce premier spectacle a été joué plus de 400 fois dont les trois quarts à l’étranger.
En 1998, les Arts Sauts décident d’aller encore plus loin et de recréer un nouveau spectacle qui cette fois-ci, réapprivoise le chapiteau. Ils s’associent à un architecte qui réalise pour eux une bulle gonflable de 20 mètres. Tout en préservant l’essentiel -la magie et l’art du trapèze qui fait la spécificité de la troupe-, la recherche du vide, de la hauteur et de l’apesanteur est l’idée première des Arts Sauts. C’est autour de cette discipline du trapèze que viennent se greffer d’autres éléments artistiques dans la complémentarité et l’enrichissement. Les numéros deviennent des compositions originales, des chorégraphies où le corps peut développer sa quête, sans théâtralité. Cette deuxième création, Kayassine, est présentée 544 fois, toujours avec la même passion.
Les Arts Sauts mettront ensuite un an à réfléchir à la possibilité d’un nouveau spectacle… C’est en Australie que l’équipe se réunit et parle des dernières expérimentations du trapèze volant. Encore un nouveau rêve, un nouveau défi : travailler le trapèze en croix. Les membres de la troupe ont, pour certains, 10 ans de vie commune. Beaucoup d’amour et de complicité les poussent tout naturellement à offrir au public une troisième création, Ola Kala.
Les Arts Sauts, bien plus qu’une simple compagnie de cirque, se revendique depuis le début comme un collectif où chacun a sa place, son espace de parole et de proposition, sans hiérarchie ni pouvoirs d’influence, qui fonctionne avant tout comme une dynamique de projet alliant plaisir et rigueur professionnelle. Les salaires sont identiques pour tous les membres de la compagnie, chacun est un maillon fort et indispensable à cette histoire commune.
Bien au-delà du numéro de trapèze, les Arts Sauts incarnent « l'esprit de l'air ». A travers des spectacles mariant le corps, la voix, la musique et la lumière, les Arts Sauts racontent une histoire de désir : l'envie de voler encore et toujours...
211, avenue Jean Jaurès 75019 Paris