La chorégraphe Gaëlle Bourges, prête à toutes les audaces, s’inspire du livre Austerlitz, de l’auteur allemand W. G. Sebald, elle invente un puzzle protéiforme qui relie des fragments de mémoire des sept interprètes et révèle les liens secrets qui les unissent.
Spectacle proposé en audiodescription le samedi 27 janvier 2024.
La chorégraphe Gaëlle Bourges, prête à toutes les audaces, s’inspire du livre Austerlitz, de l’auteur allemand W. G. Sebald, et de l’errance de son personnage central, à qui la mémoire revient par glissements et rencontres fortuites. En laissant le passé réapparaître, peut-on mesurer la cohérence d’un présent, ou son incohérence ?
Dans cette nouvelle création, Gaëlle Bourges invente un puzzle protéiforme qui relie des fragments de mémoire des sept interprètes et révèle les liens secrets qui les unissent. Sur scène, des projections de diapositives et enchâssements de récits s’enchaînent et dévoilent peu à peu les pérégrinations hasardeuses qui ont mis les un·es sur le chemin des autres, et réciproquement.
En rejouant des scènes inspirées de leur premier spectacle et en convoquant des œuvres ou mouvements qui les ont marqué·es – un film d’Agnès Varda, l’historien de l’art Aby Warburg, le punk allemand, la danse post-moderne américaine, etc. –, le groupe fait ainsi surgir des blocs d’histoire commune et dessine un parcours qui n’est plus seulement personnel, mais politique.
« Époustouflante traversée que nous propose Gaëlle Bourges ! Un siècle, pour une voix, quelques photos et sept corps… Les récits se mêlent sans jamais oublier le spectateur, qui contemple une fresque poreuse à sa propre histoire. » La Terrasse
Le son, c'est une voix claire mais monocorde qui dit un récit complexe pas facile à comprendre et qui prend presque toute la place. L'image, ce sont quelques images en noir et blanc projetées sur un écran minuscule et des pastilles de danse venant illustrer le texte dans une palette chromatique presque entièrement incluse dans les nuances d'un gris moyen. Alors, certes, il y a quelques fulgurances qui nous révèlent que Gaëlle Bourges a du talent mais le tout n'embarque guère le spectateur s'il n'entre pas dans ce récit.
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Le son, c'est une voix claire mais monocorde qui dit un récit complexe pas facile à comprendre et qui prend presque toute la place. L'image, ce sont quelques images en noir et blanc projetées sur un écran minuscule et des pastilles de danse venant illustrer le texte dans une palette chromatique presque entièrement incluse dans les nuances d'un gris moyen. Alors, certes, il y a quelques fulgurances qui nous révèlent que Gaëlle Bourges a du talent mais le tout n'embarque guère le spectateur s'il n'entre pas dans ce récit.
Place Jean Jaurès 93100 Montreuil