Ballets confidentiels - Framed (Paris Quartier d'été)

• Parcours fléché

Dans des jardins, des boutiques, des cafés, au coin des rues, chez des gens, près du marché, dans le métro ou sur un comptoir… enfin, partout sauf dans des salles, Johanne Saunier – figure éminente de la compagnie d’Anne Teresa de Keersmaeker – et Ines Claes aiment danser et surprendre. Sur des musiques de Steve Reich, Miles Davis ou Georges Aperghis, ou au son de la ville, elles proposeront une multitude d’impromptus chorégraphiques, tout au long du festival Paris quartier d’été.

C’est l’été dernier que nous avons rencontré Johanne. Elle était venue nous apprendre la choré du fabuleux Rosas Remix Project d’Anne Teresa de Keersmaeker. On a dansé, et on s’est emmêlé les pinceaux, et on a ri, et on a discuté. Johanne nous a expliqué qu’avec Ine Claes et leurs Ballets confidentiels, elles aimaient mettre la danse partout, dans la ville et loin des salles. Ah ! tiens, avons-nous répondu, c’est justement ce que nous aussi nous préférons ! Qu’elles aimaient mélanger les genres, concevoir des pièces avec des musiciens, des plasticiens… Ah ! dingue, nous aussi, nous n’aimons rien tant que ça… De cette conversation est venue l’idée d’un festival ponctué pendant toute sa durée d’interventions impromptues, de pop-up, de parcours, de pièces longues ou courtes, comme une partitions urbaine. Dans (presque) tout le grand Paris, on verra donc cet été les Ballets confidentiels passer par là, repasser par ici. Pour des pièces très brèves, pour des parcours dansés (sur le site des Grands Voisins, à Gennevilliers et à Villetaneuse).

On retrouvera aussi les Ballets confidentiels dans des formats plus longs comme le fort percussif Two Women and a Drummer, ou BEATS “pour deux producteurs d’électro et deux danseuses”.

À ne pas rater, la pièce baptisée Framed, sur des textes du compositeur Georges Aperghis et de l’écrivain Martin Crimp, méditation sur la surveillance où, accompagnées par Richard Dubelsky, les danseuses rentrent dans le cadre pour mieux en sortir – à moins que ce ne soit l’inverse.

• Le presse

« Johanne Saunier renoue avec le plaisir direct et le sens plein de son métier au contact « sans filtre » avec le public. Et la météo n’a qu’à bien se tenir. » Rosita Boisseau, Le Monde, 29 juillet 2016