En 1954, c'est à L'Ecluse, dans un petit cabaret parisien de la Rive Gauche situé sur les bords de Seine, que Barbara fait ses débuts. Elle y revient en 1958 et s’y installe jusqu’en 1964. Elle interprète alors Brassens, Brel, Scotto, Fragson... En 1981, elle déclare : « Ce sont les 60 spectateurs de L'Ecluse qui m'ont fait naitre ».
A partir de 1962, elle pose ses mots sur ses musiques. Ses chansons vont être le départ d’un puissant attachement du public : « Entre le public et moi, cela a été un cœur à cœur, littéralement passionnel, donc inexplicable... ». Une vingtaine d’années plus tard, en 1987, lors de son premier passage au Châtelet, elle confie : « Ce fut un long détour...
Mais chanter au Châtelet me ramène à deux pas de L'Ecluse, à deux pas de la Seine où chante ma mémoire... ». En 1994, elle remontera sur les planches de cette salle mythique : ce sera sa dernière scène parisienne...
Le programme s'inspire de l’émission d’Europe 1 « Musicorama », animée par Lucien Morisse et enregistrée à l'Olympia au mois de février 1968. Ce rendez-vous radiophonique sera pour Barbara « un tremplin vers le grand public ». Et le moteur d'une ascension fulgurante. Elle y chante d'abord son répertoire d'interprète puis ses propres chansons.
Il se consacre aux débuts de Barbara, à deux périodes principales :
« Barbara à l'Ecluse » : La première période de 1958 à 1964. Barbara se produit à « L'Ecluse », en tant qu'interprète exclusivement. Influencée par les artistes du Café-Concert et du Music-Hall, elle chante H. Fragson, Y. Guilbert, V. Scotto... Elle chante aussi Georges Brassens, Jacques Brel...
« Barbara chante Barbara » : la seconde période du spectacle est centrée autour de ses premières chansons à succès. A partir de 1963 lorsqu'elle commence à interpréter ses propres compositions et à les intégrer à son répertoire d'interprète. Elle quitte L'Ecluse en 1964, pour aller vers des salles plus grandes et plus prestigieuses à la rencontre d'un large public.
Ce sont ses chansons qui vont fonder l'attachement de son public et la mener en 1987 au Théâtre du Châtelet.
Barbara, c'est aussi l'histoire des cabarets qui fleurissent après la guerre : « Les Trois Baudets », « La Villa d'Este », « Chez Patachou » pour la Rive Droite. « Chez Moineau », « La Rose Rouge », « La Fontaine des Quatre Saisons », « L'Ecluse » pour la Rive Gauche.
C'est dans ces cabarets que débutent Jacques Brel, Gilbert Bécaud, Georges Brassens, Guy Béart, Léo Ferré, Anne Sylvestre et que se côtoient sur la scène, comédiens, humoristes, illusionnistes, danseurs et chanteurs qui, au cours d'une même soirée, naviguent, pour exprimer leur art d'un cabaret à l'autre, de la Rive droite à la Rive gauche !
L’un des plus célèbres, « L'Ecluse », au ton « intellectuel ironique et bon enfant », accueille tous les talents de l'époque, futures gloires de demain. Barbara y restera plus de six ans, et deviendra celle que les journalistes appellent « La chanteuse de minuit ».
Chanter Barbara, j'y ai toujours pensé, sans jamais oser le faire.
Mon parcours d'Interprète à travers la chanson française, une douzaine de spectacles créés consacrés à la chanson du siècle dernier, m'a tout naturellement amenée à interpréter des oeuvres chantées ou écrites par Barbara. C'est ainsi que j'ai pu découvrir l'importance de sa période d'interprète.
Mais un spectacle entièrement consacré à son répertoire, je n'osais pas. Je l'ai trop aimée et chantée dans mon enfance. Au point d'avoir dans la voix certaines de ses intonations. Comme l'enfant s'imprègne de la voix de sa mère, Barbara c'était « ma mère chantante ».
Mais après plusieurs spectacles sur le thème des grandes diseuses, chanter Barbara, un de nos premiers grands auteurs féminins, s'est imposé comme une évidence. Comme toutes celles et ceux qui aiment Barbara, j'ai ma propre histoire avec elle.
Nous sommes dans les années 60, je suis une enfant. A la maison il n’y a pas de télévision, on écoute beaucoup la radio. On entend Brel, Brassens, Ferré et ceux qu'on appelle les yéyés. Et tout à coup ses chansons envahissent les ondes, elles me touchent. Fort, très fort. C'est un choc ! Elle s'appelle Barbara.
Ma mère me dit que ce sont des chansons pour « les grands ». Je n'ai pas l'âge, c'est vrai, mais j'ai l'impression de tout comprendre. Ses chansons racontent une vie d'adulte et de femme différente de ce que j'entends habituellement. D'autres chemins possibles.... Barbara, j'ai grandi avec elle, et elle m'a fait grandir.
Retourner à l'émotion ressentie lors de la première écoute, m'approprier ses répertoires à partir de ma propre histoire, voilà ce que j'ai essayé de faire.
Je lui dois mon désir de chanter. « Merci » a- t-elle écrit sur une page de mon Passeport que je lui présentais au Chatelet en 1987.
A mon tour de te dire « Merci Barbara ».
Pourquoi chanter Barbara ? Parce que ses chansons disent l'amour, la mort, la solitude, le temps qui passe, mais aussi la révolte, la différence, la beauté de la vie et de la nature, l'espoir, et le bonheur de vivre. De manière résolument moderne. Avec des mots, des mélodies qui n'appartiennent qu'à elle à travers ses expériences de femme. Elle nous confie ses secrets et elle nous parle des nôtres. On a tous un peu d’elle en nous. « Je suis une femme comme les autres » déclare-t-elle. Il y a toujours quelqu'un, quelque part qui chante Barbara.
« La comédienne-chanteuse, sobre et lumineuse, parfois à voix nue, restitue avec sa sensibilité propre toute la profondeur et l’émotion saisissante des chansons de Barbara dont le cri d’amour dans sa quête d’absolu nous étreint. » Publik’Art
« Marie-Hélène Féry chante, conte et parvient à faire de ce spectacle, un véritable travail de mémoire. Joli ! » Télérama
« Beaucoup d'émotion et de ferveur... » Pariscope
« Un vibrant hommage... » Paris Match
« Plein de tendresse, d'émotion et d'intensité » Elle
« Irresistible et bouleversant... » Le Figaro
« On est inévitablement touché ! » Figaroscope
« Un remarquable hommage à Barbara.. » Le Parisien
« Coup de coeur : D'une grande et belle sincérité ! » France Bleu
Très bon spectacle, où il est particulièrement intéressant d'apprendre comment une chanson peut naitre, mais aussi et surtout le plaisir d'entendre les chansons de Barbara aussi bien interprétées. Que d'émotions allant du fou rire voire du rire aux larmes. N'oublions pas les deux excellents musiciens, Roger Pouly et Sergio Tomassi qui accompagnent Marie-Hélène Fery dans ce spectacle que l'on ne peut que recommander. Un régal!
Un moment plein d'émotion, mais aussi de vrais moments de fantaisie (Ah ! le medley central!) servi par d'excellents artistes, vraiment concernés, et à la fois très proches de leur public. Un régal !
Ce spectacle est un modèle d'intelligence, de tendresse, d'humour et qualité musicale surtout. Marie Hélène Féry est parfaite, jamais dans l'imitation, mais toujours dans la précision et la passion, et ses deux musiciens sont proprement renversants ! Le medley qu'ils osent au milieu du spectacle est un moment de musique qu'il ne faut rater sous aucun prétexte !
Quelle simplicité ! ET quelle majesté ! Trois grands artistes entrainent le public, subjugué, sur les pas de Barbara, et c'est vraiment magique. Bravo !
Pour 1 Notes
Très bon spectacle, où il est particulièrement intéressant d'apprendre comment une chanson peut naitre, mais aussi et surtout le plaisir d'entendre les chansons de Barbara aussi bien interprétées. Que d'émotions allant du fou rire voire du rire aux larmes. N'oublions pas les deux excellents musiciens, Roger Pouly et Sergio Tomassi qui accompagnent Marie-Hélène Fery dans ce spectacle que l'on ne peut que recommander. Un régal!
Un moment plein d'émotion, mais aussi de vrais moments de fantaisie (Ah ! le medley central!) servi par d'excellents artistes, vraiment concernés, et à la fois très proches de leur public. Un régal !
Ce spectacle est un modèle d'intelligence, de tendresse, d'humour et qualité musicale surtout. Marie Hélène Féry est parfaite, jamais dans l'imitation, mais toujours dans la précision et la passion, et ses deux musiciens sont proprement renversants ! Le medley qu'ils osent au milieu du spectacle est un moment de musique qu'il ne faut rater sous aucun prétexte !
Quelle simplicité ! ET quelle majesté ! Trois grands artistes entrainent le public, subjugué, sur les pas de Barbara, et c'est vraiment magique. Bravo !
38, boulevard de Bonne Nouvelle 75010 Paris