Après une tournée mondiale à succès de 2 ans et demi, Elektro Kif arrive enfin dans la ville qui l'a vu naître : Paris !
Après Macadam Macadam, dont le succès avait ouvert de nouveaux espaces de représentation au hip-hop, et plus récemment Quel Cirque ! pour le Collectif Jeu de Jambes, pionnier du jazz-rock en France, Blanca Li poursuit sa mise en scène des formes de la “street culture” en investissant l’Electro Dance.
Il y a des rencontres qui sonnent comme d’excitants défis, et donnent un coup d’accélérateur à l’imagination. Avec Elektro Kif, la chorégraphe se plonge à nouveau dans l’univers de la danse urbaine, sa diversité stylistique, son inventivité créative constamment renouvelée.
Durant 3 semaines, retrouvez la compagnie Blanca Li à la Cigale dans ce spectacle énergique, plein d'humour et de poésie. Laissez-vous surprendre par la danse électro, cette nouvelle danse urbaine au dynamisme et aux jeux de bras décoiffants, dans une mise en scène originale de Blanca Li.
Un spectacle pour toute la famille.
La « danse électro », inventée par des jeunes d’Ile-de-France âgés tout au plus de 14 à 20 ans, a pris naissance au tournant des années 2000 lors des soirées de boîtes de nuit à Paris et dans sa région (le Redlight, le MIX club, le Metropolis à Rungis). S’enrichissant d’apports nouveaux au travers des battles (face-à-face) inspirées du hip-hop, mêlant jeu de jambes et jeu de bras (Jumpstyle, « moulin ») et mouvements issus de la techno, se pratiquant aussi bien sur les dancefloors que sur des spots urbains, la danse électro s’est rapidement popularisée, par le bouche-à-oreille, grâce des vidéos diffusées sur internet, et notamment lors de la Techno Parade 2007 de Paris.
Danse urbaine, elle est adaptée au rythme de la musique electro house, au point d'impact entre la musique hardteck des pays du nord de l'Europe tels que la Belgique, les Pays-Bas voire l'Allemagne et les tendances techno issues principalement d'Italie, constituant ainsi le mouvement musical hardstyle. Mais la danse electro se caractérise avant tout par la liberté de créer ses propres pas de danse.
L'Electro Dance s'est développée dans le monde entier, à tel point qu’une 1ère édition du Championnat du Monde des danses Electro a vu le jour en janvier 2010 ! On recenserait en France plus de 15 000 danseurs électro, même si Paris reste le coeur d’influence avec près de 10 000 d’entre eux...
Cette danse n’a cessé d’évoluer depuis sa création encore récente, intégrant apports esthétiques, techniques, musicaux. Aujourd’hui, Blanca Li fait sortir la « danse électro » de la performance pure pour l’installer sur la scène d’un théâtre, au travers d’un projet chorégraphique contemporain.
« J’ai toujours aimé l’exercice stimulant et inventif de soumettre une de mes créations à une contrainte musicale ou gestuelle pourvoyeuse de sens et de créativité, de faire naître un spectacle à la frontière de différents univers, susceptible de renouveler des genres a priori cloisonnés. » Blanca Li
« Suresnes cités danse réussit à l'Espagnole délurée Blanca Li : c'est ici qu'elle avait créé Macadam Macadam, l'une des plus belles réussites mixant hip-hop et contemporain. La force de Li, c'est de savoir humer l'air du temps... et de la rue (…) Bien vite, les huit garçons au look parfait et coloré prennent possession de l'espace : ici, pas d'acrobaties ou de travail au sol, l'important réside dans la gestuelle des bras qui ne s'arrêtent jamais. En une série de séquences vives, Blanca Li raconte une journée particulière, du cours de mathématiques au match de basket. En passant par un déjeuner drôlissime à la cantine (…) Un instantané de vitalité ». Philippe Noisette, Les Echos, 24 janvier 2011
« La tecktonik est morte... Vive l’électro-dance ! (…) Un exaltant passage vers l'inconnu que la chorégraphe espagnole établie en France depuis 1992 revisite comme une révolution de l'instinct. Sa nouvelle pièce baptisée Electro Kif " s'inscrit comme le point de départ d'une prise de pouvoir sensorielle et physique (…) Livrant un dialogue surréaliste entre la musique electro et la danse, Electro Kif intègre dans une même dynamique ballets corporels et abstraction sonore, mouvements furtifs et ivresse des émotions, jouissance de l'instant et gymnastique de l'esprit (…) L'histrionne Blanca nous raconte notre époque, entre miroir aux alouettes et rêverie hédoniste dont les vrais trésors ne se révèlent qu'avec le temps... » LE, A Nous Paris, 17/23 janvier 2011
« Entre cours de maths, récré, cantine, match de basket, et jeux vidéo, Electro Kif est un pur moment de bonheur, superbement mis en scène avec des interprètes acrobates qui emmènent le public dans une performance novatrice dans un théâtre ». Chronique de Claire Baudéan, France Info, « Ecouter, voir, sortir », 10 janvier 2011
« Pour Suresnes Cités Danse, la crème des danseurs électro parisiens crée le premier spectacle de ce style foudroyant. Avec Blanca Li. Imaginez qu'en pleine grisaille de novembre, vous ouvrez des portes plus grises encore, et qu'un éclat de couleurs, de rythmes et de voix vous éblouit d'un coup. Au studio du CCN Créteil/Val-de Marne, qui peut bien créer un spectacle sur un tapis rouge feu, si ce n'est Blanca Li ? (…) Sélectionnés par Blanca, les danseurs se sentent investis d'une mission : faire connaître et reconnaître leur passion. Ils ont de l'énergie à revendre (…) Le plaisir de participer à cette création et la joie d'être ensemble sont palpables chez tous. » Thomas Hahn, Revue Danser, Janvier 2011
« Blanca Li sert un cocktail explosif avec Elektro Kif. La chorégraphe andalouse a donné la première mardi soir de son nouveau spectacle Elektro Kif, un irrésistible concentré d'énergie « tecktonick » avec lequel elle poursuit l'exploration des danses urbaines dans ses différentes facettes, commencée par le hip-hop avec Macadam Macadam (…) Tout cela à un rythme échevelé, qui fait filer l'heure du spectacle comme un éclair, avec une bonne dose d'humour et une intensité contagieuse. Le public du Théâtre de Suresnes a ovationné la compagnie et ne voulait plus la laisser retourner dans les loges, lors d'un bis généreux offert par les jeunes danseurs. Blanca Li aimante des mélanges iconoclastes ». AFP, 19 janvier 2011
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