Cabaretto

Dès 5 ans.

L'histoire
Note du metteur en scène

• L'histoire

Au Cabaretto, c’est l’heure de la répétition du grand numéro de ce soir, mais les musiciens roupillent, Pipo et Pochette sont en retard, plus désireux de lutiner que de répéter…

Baraquetto, l’odieux maître des lieux, exulte : on ne flirte pas ainsi avec sa fille adoptive ! Il finit, sous des prétextes fallacieux, par virer Pipo, au grand désespoir de Pochette.

Quant à Flamenca, la gouvernante de la « baraque », son cœur balance… Bien que très occupée à pourchasser Topoline la souris géante à l’appétit d’ogre, elle en pince pour Baraquetto, dont les charmes sont pourtant bien cachés. De toute façon, celui-ci ne se rend absolument compte de rien, inconsolable qu’il est de la perte de son fils, il y a longtemps, dans une fête foraine…

Mais l’heure n’est pas aux sentiments : il faut trouver coûte que coûte le remplaçant de Pipo pour la représentation du soir. Commencent alors de bien loufoques auditions qui nous feront découvrir Dona Palabra, voyante lubrique et sourissophobe, Altaïr Morsicus, morse en smoking et palmes, ancien ténor du cirque vacomjtepousse, la diva Toustrass fraîchement débarquée de Broadway, ou encore l’âne danseur de claquettes dont la tête a bien du mal à se coordonner avec le corps…

Flamenca démissionne : à quoi bon rester puisque Baraquetto semble définitivement fermé à l’amour. C’est alors que débarque au tout dernier moment le séduisant Picpus, homme d’apparence étrange puisque tout en plumes, qui pourrait bien sauver le Cabaretto du désastre…

Par la Compagnie du Midi.

Haut de page

• Note du metteur en scène

Cabaretto pour petits gabarits avant d’être un petit cabaret pour enfants où se succèdent des numéros, est surtout l’histoire drôle et émouvante de cinq personnages, de leurs rêves, de leurs envies, de leurs amours on ne peut plus contrariées.

En mettant en scène ce texte de Stéphanie Tesson, je me suis donc particulièrement attaché aux rapports des personnages principaux entre eux, rapports forts, parfois teintés de crainte et de méfiance bien sûr mais souvent d’amour. Bref, des rapports vrais… Essentiel aussi doit être le rapport avec leur lieu de spectacle où ils travaillent, où ils vivent. Il fallait qu’on les sente chez eux, dans leur univers.

Cet univers c’est celui du Cabaretto, un lieu magique entre cirque et cabaret, entre réel et irréel, où tout peut arriver, des événements tant comiques que tragiques, un lieu où la notion du spectacle, de l’image est toujours présente.

Scénographiquement donc, le rideau rouge est essentiel, il occupe la place centrale en fond de scène. Rideau rouge par lequel les personnages font leur entrée, symbole de frontière entre l’ombre et la lumière. Des grands coffres de velours et des calicots suspendus amènent par leur seule présence sur scène l’idée du voyage. La piste lumineuse au centre du plateau délimite l’espace de jeu.

Mais on ne peut pas parler de cabaret ou de cirque sans parler musique. Pour la composition, j’ai choisi un duo de guitariste-accordéoniste aux fortes inspirations tsiganes, dont les accents apportent, je l’espère, une rare magie, à ce spectacle.

Mais n’oublions pas que Cabaretto pour petits gabarits est surtout une comédie, rythmée impitoyablement comme un bon vieux Vaudeville, où l’excès est souvent le bienvenu : excès dans le jeu, les costumes et les situations, notamment dans les scènes où apparaissent les personnages secondaires, tous décalés ou saugrenus…

Pour finir, j’espère avoir fait de Cabaretto pour petits gabarits un spectacle où il fait bon rire et s’attendrir, dont on ressort les oreilles encore pleine de musiques lointaines, les yeux plein de paillettes et de couleur et le cœur conquis par cette drôle de famille, celle du spectacle…

Haut de page