Tout en elle était exceptionnel : beauté, intelligence, amour de la vie. L’attraction qu’elle exerçait, révélait les êtres à eux-mêmes et suscitait les passions : Nietzsche, Paul Rée, Frida von Bulow... Mais aussi et surtout Rainer Maria Rilke.
Née en 1861, elle connut le meilleur et le pire : l'âge d’or viennois (Klimt, Schnitzler) comme l’ascension d’Hitler au pouvoir. Ecrivain reconnu, auteur de nombreuses pièces de théâtre, elle fut aussi la première femme psychanalyste. Grâce à sa rencontre fusionnelle avec Freud et sa volonté de toujours rendre l’autre meilleur, elle exerça sa profession avec ferveur et succès.
Pour servir cette cantate à deux voix, Bérengère Dautun et Sylvia Roux font renaître une quinzaine de personnages célèbres et attachants. A l’heure où certains droits de la femme -acquis depuis des années- risquent d’être remis en cause, à l’heure où son image risque parfois d’être réinventée, il me semblait important de rappeler l’existence de Lou Von Salomé.
Qui mieux qu’elle incarne la volonté, la joie, l’acharnement au travail, la croyance en des lendemains heureux... et surtout la liberté ?
« Sans cesse dans le devenir, jusqu’à son dernier souffle, elle guetta le lever du soleil. » Bérengère Dautun
« Avec une infinie délicatesse, Bérengère Dautun esquisse un portrait poignant de cette personnalité hors du commun, que la mise en scène d’Anne Bouvier souligne finement. Un joli moment de théâtre habité par deux comédiennes exaltées. » Blog L'Œil d'Olivier, Mediapart, 24 novembre 2017
« Voilà donc toute une vie de cette femme passionnante qui se déroule devant nous, de manière très poétique, avec en arrière fond et filigrane les textes de nombreuses correspondances des grands hommes que Lou a côtoyé et fascinés. Grâce à la mise en scène judicieuse, esthétique et raffinée d’Anne Bouvier se construit, de manière fort intéressante, une gémellité indéniable et une ambiguïté certaine, l’ensemble créant une ambiance quasi onirique. » Luana Kim, reg'arts
« Il est absolument impossible de résister à Bérengère Dautun. Son sourire, son charme, sa fragilité physique font merveille. » Jean-Luc Jeener, Figaroscope, 20 décembre 2017
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