Un événement !
Une histoire de Vie, de Mort, de Destin, et surtout d'Amour
Une nouvelle approche de l'oeuvre
Evénement musical et chorégraphique, le spectacle tant attendu de Jin Xing est présenté pour la première fois en Europe, en adaptation originale de l’œuvre de Carl Orff.
Nouvelle production avec 200 artistes, musiciens et choristes, sous la direction du chef d’orchestre Yvan Cassar, accompagnant les 30 danseurs de Shangai dans une création mariant subtilement le classique et la modernité, l’Asie et l’Occident.
Un disque offert, il y a fort longtemps m’a plongée dans le langage musical de Carl Orff et de Carmina Burana. Disque écouté non stop. Je n’avais pour base de réception que l’émotion très forte guidée par la puissance de la musique et des choeurs, pièces lyriques en latin, haut allemand et vieux français.
« Carl Orff entre chez un bouquiniste de Würtzbourg et tombe sur un recueil de poèmes intitulé Carmina Burana, découvert au couvent de Benediktbeuren en 1803, resté anonyme jusqu’à ce jour. » De ces informations lues au dos de la pochette du vinyle, je me fis d’abord une idée de Carl Orff qui fonda en 1924 une école de gymnastique, danse et musique en Allemagne, sa quête fut alors d’aller vers la fusion scénique de la musique, du verbe et du mouvement.
La création chorégraphique mondiale eut lieu à New-York en 1959. Je pus lire l’histoire de l’Amour et la Mort, du Bonheur et du Malheur, la dépravation du monde, les excès liés au jeu, à la boisson et toujours cette quête de l’Amour s’agitant dans la roue du Destin tel un rat piégé. L’augmentation progressive des choeurs presque orgiaques entre l’ivresse de la boisson et celle de la vie où l’inflexibilité du Destin jouera son va-tout : préférer le néant et la mort à la tiédeur de l’existence sobre et sans passion.
Cette histoire, je la voulais l’espace d’une rencontre avec le public. Avec Vous. Danser Carmina Burana pour une Chinoise reste un pari, tant les racines de l’oeuvre sont profondément européennes, cependant Vie, Mort, Destin, et surtout Amour ne sont-ils pas les démesures qui nous font avancer ?
Jin Xing
Quand Thierry Suc m’a proposé pour la première fois de diriger Carmina Burana, ma première réaction a été : qu’apporter de neuf à une oeuvre que tant de chefs prestigieux ont déjà éclairée ? Et puis j’ai rencontré Jin Xing qui m’a parlé de la chorégraphie qu’elle voulait créer et les images sont venues et, avec elles, l’envie d’élargir cette musique à de nouvelles dimensions.
Après quinze ans passés dans le cinéma ou la chanson à composer et à diriger mes propres partitions, c’est un bonheur pour moi de revenir à la direction d’une oeuvre qui a marqué le vingtième siècle et de concrétiser ainsi un rêve qui date de mes années de formation au Conservatoire Supérieur de Musique de Paris.
Dans Carmina Burana, le traitement est d’une approche réellement nouvelle. Complété par deux pianistes et cinq percussionnistes, l’orchestre acquiert un timbre métallique et martelant. A la manière d’un Bartók ou d’un Stravinsky, s’inspirant de chants folkloriques, Carl Orff en conserve les fondations archaïques et les développe d’une manière telle que sa musique atteint cette dimension à la fois savante et populaire à laquelle je suis très attaché.
A l’issue de la création de l’oeuvre, le 8 juin 1937, Carl Orff s’adressa à son éditeur en lui disant : « Vous pouvez mettre au pilon tout ce que j’ai écrit jusqu’à présent et que vous avez malheureusement imprimé. Mes oeuvres complètes commencent avec Carmina Burana. » Entouré des meilleurs musiciens parisiens, notre ambition est, à travers ce spectacle, d’être fidèle à ce qu’il a écrit tout en l’enrichissant de ce parfum particulier que les chorégraphies colorées de Jin Xing apporteront à cette musique ainsi et toujours renouvelée.
Yvan Cassar
franchement, nous avons été déçus ... aucune émotion ... trop cher pour
Excellent spectacle. J’ai vraiment été emballé. Alors que curieusement, je n’ai pas trouvé que séparément musique et danse soient extraordinaires. Percussions pas assez présentes à mon goût dans l’interprétation d’Yvan Cassar (au passage, j’aime bien son look!), alors que les grosses caisses étaient de sortie avec sa composition jouée en première partie. Le premier « O Fortuna » était un peu plat. Quant à la chorégraphie de Jin Xing et ses danseurs, rien d’époustouflant. Et pourtant, la réunion des deux est une vraie réussite, et donc une bonne idée. J’ai passé une très bonne soirée. (séance du jeudi 16 juin 05)
franchement, nous avons été déçus ... aucune émotion ... trop cher pour
Excellent spectacle. J’ai vraiment été emballé. Alors que curieusement, je n’ai pas trouvé que séparément musique et danse soient extraordinaires. Percussions pas assez présentes à mon goût dans l’interprétation d’Yvan Cassar (au passage, j’aime bien son look!), alors que les grosses caisses étaient de sortie avec sa composition jouée en première partie. Le premier « O Fortuna » était un peu plat. Quant à la chorégraphie de Jin Xing et ses danseurs, rien d’époustouflant. Et pourtant, la réunion des deux est une vraie réussite, et donc une bonne idée. J’ai passé une très bonne soirée. (séance du jeudi 16 juin 05)
2, place de la Porte Maillot 75017 Paris
En voiture : Périphérique Intérieur, sortie Porte Maillot, Périphérique Extérieur, sortie Porte des Ternes