De nos jours à Kaboul, un événement violent replonge une fois encore une femme dans les méandres de sa mémoire. C’était il y a plus de vingt ans sous l’occupation soviétique. L’oppression règne alors, la délation et la peur sont le quotidien des afghans. Peu à peu les hommes armés font basculer le pays et son peuple dans une folie organisée, anéantissant culture et identité. La nouvelle de l’auteure afghane Spôjmaï Zariâb. Ces murs qui nous écoutent contient ce souvenir récurrent.
Au-delà de l’évocation de la tragique réalité afghane, la nouvelle de Spôjmaï Zariâb renvoie à l’humain face à toute tentative d’enfermement de la pensée. Il s’agit de faire entendrel’universalité et l’intemporalité du propos mais aussi toute la poésie du langage de cette auteure majeure de la littérature persane.
D’après la nouvelle de Spôjmaï Zariâb, adaptée par Fabrice Macaux. Par la Cie Corpus.
35, rue Léon 75018 Paris