Eté 1970. Isabelle a quarante ans. Longtemps expatriée en Rhodésie, elle retourne sur « ses terres » à Socoa, au Pays Basque, accompagnée de son fils Samuel, qui ne connait pas la France et qui a une quinzaine d’années.
Ils s’installent dans la maison de la mère d’Isabelle, qui accueille pour les vacances d’été son filleul, Michel, un adolescent de l’âge de Samuel. Immédiatement une passion secrète se noue entre Isabelle et Michel. Isabelle a quinze ans de nouveau. Elle aime, néglige son fils et se moque de la loi comme de la morale.
Soudainement cet amour a pris « toute la place ». Un funeste compte à rebours s’égrène… dans un mois l’été sera fini. Michel devra repartir.
Isabelle Lee a quarante ans, elle en a assez des hommes. Il est temps de rentrer à la maison. De sentir le regard de sa mère posée sur elle. Retrouver la France et surtout Socoa, l’Eden perdu de son enfance. Avant les hommes et leur ennui. Isabelle a quinze ans de nouveau.
Dans la maison de sa mère, il n’y a pas d’hommes. Il y a bien Michel, mais ce n’est pas un homme. Il a quinze ans. Il est pur. La maison de Socoa devient un monde à part entière. Elle peut donc vivre selon sa propre loi et ne va pas s’en priver.
Elle a beau souffrir, elle sait qu’elle a trouvé dans cette passion inattendue le moyen d’affirmer son identité au monde. D'exprimer profondément qui elle est, malgré les tabous, le quand-dira-t-on, l'éducation, le mariage. Elle ne pourra donc pas s’arrêter et elle pressent déjà, parce que c’est une femme, parce qu’elle a 40 ans, qu'elle va le payer cher...
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