Deux pièces de Georges Courteline, Les Boulingrin et La peur des coups, revues et corrigées à la manière de la Michel Michel Compagnie et de son jeune metteur en scène Guillaume Meurice.
Loin des rideaux rouges et de l’ambiance feutrée des théâtres de boulevard, loin des costumes d’époque de la maison de Molière, une mise en scène en totale adéquation avec l’impertinence du propos du dramaturge, une direction d’acteur résolument axé vers le public, une interaction totale entre les spectateurs et la scène, pour une plus grande prise de conscience, pour mieux traduire les travers de notre époque et des relations humaines, et pour rire… Surtout pour rire ! ! ! !
1er texte Les Boulingrin
2ème texte La peur des coups
Note d'intention
Epilogue
Des Rillettes, avare par essence et pique-assiette par excellence, bien décidé à venir profiter du doux charme de la demeure des Boulingrin !, est invité par ces derniers à prendre le thé en leur compagnie. Dès son arrivée, il s’enquiert de la bienveillance de ses hôtes auprès de la bonne, Félicie.
Sitôt rassuré, il se réjouit à l’avance du bonheur qui lui est promis et compte bien jouir sans retenue d’une si belleaubaine. Mais l’arrivée des Boulingrin va vite le faire déchanter… En lieu et place du couple de « !tourtereaux !» auxquels il s’apprêtait à rendre visite, c’est en réalité à deux furies qu’il se trouve confronté.
La situation devient très vite gênante, même pour ce profiteur chevronné, devant le spectacle d’un couple qui se déchire, qui s’insulte et le prend régulièrement à partie. Tentant de s’enfuir, il est tantôt retenu par la fougue de Mr Boulingrin, tantôt par l’insistance de son épouse.
Pire, il devient la cible involontaire de la dispute conjugale. Il essuie alors tour à tour des coups de pieds, des gifles, pour finir sans chemise et trempé de la tête aux pieds dans un « !feu d’artifice !» final !, et voit l’appartement des Boulingrin complètement dévasté par la folie des époux.
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La peur des coups est une farce conjugale articulée autour de deux époux. Au retour d’un bal, le mari reproche à sa femme un comportement compromettant, l’accusant d’avoir succombé aux avances d’un officier.
Ne s’en laissant pas compter, celle-ci lui fait remarquer son manque de courage face à la situation. Devant cet affront, le mari s’emporte, prétextant que le contexte ne se prêtait pas à la scène de ménage. Désormais, il semble bien disposé à vouloir régler ses comptes. Stoïque, sa femme n’a de cesse que de le provoquer, le renvoyant systématiquement à sa poltronnerie.
L’époux déploie alors toute sa mauvaise foi, invoquant des justifications qui vont de l’amour de la patrie à la perte de l’adresse du soldat, dans l’unique but de se soustraire à l’affrontement direct avec son rival.
Lorsque la scène s’achève sur une accusation sans fondement à l’encontre de la mère de sa femme, cette dernière fond en larmes. Dans une dernière tirade pleine de haine envers le monde entier, l‘époux fait la preuve de sa lâcheté et se couvre de ridicule.
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A l’instar de Feydeau et autre Labiche, la mécanique du texte de Courteline s’articule autour de répliques ciselées, percutantes. Il s’agit, dans un premier temps, de saisir le rythme de l’écriture.
Le jeu des comédiens ne doit pas s’éloigner de la violence des situations, de la cruauté des dialogues, et de la portée dramaturgique des actes théâtraux. Nous tâcherons donc de nous éloigner le plus possible d’un code de jeu quotidien, naturaliste, pour retrouver toute l’essence du propos de l’auteur.
Il s’agit également de traiter les différentes situations d’un point de vue purement théâtral. Les comédiens auront donc un rapport direct avec le public, les prenant régulièrement à partie, dans l’objectif d’une totale interaction. Le spectateur observe et se sait observé par les acteurs et
actrices.
Nous tentons ici de nous démarquer d’une représentation conventionnelle de simples disputes conjugales. Ce qui se dégage du plateau doit être vivant, drôle, terrifiant, burlesque. Nous nous sommes bien sûr attaché à projeter le spectateur dans une ambiance, une atmosphère propre à notrevision du texte, loin d’un décor réaliste et des costumes d’époque.
L’attention toute particulière accordée à la scénographie abonde en ce sens. L’humour, le grotesque, et l’absurde, présents dans l’écriture de Courteline, ne sont pas étrangers à ma volonté de représenter ces deux pièces, considérant par ailleurs le rire comme le meilleur moyen de permettre une prise de conscience. Le théâtre non comme un simple divertissement mais comme un miroir aux reflets de vérité. Dire au monde qui il est, sans se prendre au sérieux…
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Le devoir qui nous incombe est de vous faire connaître les risques encourus par un comportement irresponsable consistant à ne pas vouloir venir assister à ce spectacle. Outre les regrets qui ne manqueraient pas de vous gagner irrémédiablement, une certaine déprime s’installera peu à peu et fera de de votre vie un calvaire dépourvu de sens et d’issue.
Loin de nous, l’idée de vous forcer la main, simplement la bienveillance de vous prévenir contre certains de ces désagréments. A l’inverse, sachez qu’il est possible qu’en venant assister à la représentation, vous rencontriez l’âme soeur en la personne de votre voisin(e) de spectacle sur le/laquelle vous vous seriez écroulé(e) de rire lors de la première scène ou même, que vous deveniez milliardaire suite à la découverte d’un billet de loto gagnant égaré par quelque spectateur distrait sous votre siège. Choississez désormais, en connaissance de cause ! ! !
Exellente piece !! j'ai bien rigolé ,franchemnet je la conseil a tout ceux qui on envie de passer un bon moment plein de rigolade ^^ je ne dit que 10/10 !!! Nova
Exellente piece !! j'ai bien rigolé ,franchemnet je la conseil a tout ceux qui on envie de passer un bon moment plein de rigolade ^^ je ne dit que 10/10 !!! Nova
15, rue du Maine 75014 Paris